C'est une journée ou l'ont peut voir les produits, assister à des démos, découvrir les nouveaux produits et ou il est agréable de se rencontrer de temps en temps.
Pas de grandes nouveautés cependant, en dehors des nouveaux produits Cakewalk, De l'accordéon FR18, De l'enregistreur BR80 et du futur Jupiter80.
Je ne vais pas m'étendre sur les produits Cakewalk ou j'ai déjà consacré un article sur le forum, ni sur l'accordéon FR18. Le BR80 est un enregistreur numérique qui en plus de faire ce que le micro BR faisait déjà très bien, possède la capacité de se transformer en carte son. J'ai trouvé ça génial ! Nous aurons le temps d'y revenir prochainement.
La surprise était tous de même le Jupiter80.Pas évident de parler de cette machine en quelques lignes, alors je vais surtout vous donner mes impressions et les points forts (ou pas) de ce nouveau clavier Roland.
Pour l'esthétique, j'avouerai franchement que ce n'est pas le plus beau. Certe, les finitions sont impécables, mais ces gros boutons lumineux me font penser plus à un sapin de noël. Malgré cet aspect "festif", ce n'est pas pour celà qu'on achète un clavier. Du moins, c'est ce que je penses. Ce qui frappe de suite, c'est la facilité de prise en main ! Certe, Le démonstrateur Fabio PICCHI (que vous connaissez maintenant) m'a aidé à la compréhension du système. Mais une fois les courtes explications techniques passés, ce nouveau clavier est une évidence.
Il est important de souligner que ce clavier anniversaire, tiré de son illustre père, s'inscrit dans une logique de continuité imparable. Son ancêtre avait été créé dans le but d'en faire le clavier ou figurerai tous les sons acoustiques les plus réalistes possibles mais aussi d'incorporer des sons analogiques dont Roland avait le secret. Mais voilà, technologiquement parlant, les moyens étaient à l'époque limités ! Aujourd'hui, grâce à l'évolution des composants et à la maitrise technologique développé par Roland (SuperNatural), nous ne sommes plus en présence de sons créés à partir de samples mais bien à partir de modélisations. Pour faire court, prenons l'exemple d'un son de piano. A l'époque des générateurs de sons à base de samples, les sons de pianos étaient "bouclés". Ce qui veut dire que nous avions bien l'attaque du son, le son en lui même mais c'est ensuite que ça se compliquait. En effet, afin de faire "vivre" ce son, la technique utilisé était le bouclage. Le son était donc relu en boucle ce qui cassait l'aspect naturel. Aujourd'hui, avec le SuperNatural, Roland exploite la modélisation qui permet un rendu fidèle de chaque sons utilisant ce principe.
Il était important donc de signaler que ce clavier n'est pas une workstation ou un clavier de la série Juno mais bien une entité forte s'appuyant sur ce que Roland avait créé avec le premier Jupiter mais remis au gout du jours.
Ce point précis maintenant acquis, c'est un instrument très "live". Prise en main rapide, efficace, mémoires users à profusions mais sera également parfait pour le studio. Roland a poussé véritablement les détails de chaque sons. Je prendrai en exemple les sons de guitares acoustiques qui offrent de manière technologiques tous les détails du jeux d'un guitariste (glissés, grattés, frottés etc ....). Mais on retrouves ce niveau d’exigence à se rapprocher le plus possible du son réel et des détails propres à chaque instruments recréés sur l'ensemble de la palette sonore de l'instrument. Roland a poussé l'expressivité jusqu'à différents contrôleurs comme par exemple le bender qui fera partie intégrante du jeux de l’instrument recréé.
Pour le live, comme tout tombe sous la main avec un nombre impressionnant de boutons, il sera aisé de modifier une set liste ou d'exploiter un autre son, voir un ensemble de sons combiné en quelques secondes sans avoir à rentrer dans des pages interminables de menu ou sous-menu. Tout est sous la main.
Beaucoup se sont demandés ce que la présence de boutons venait faire sous le bloc clavier. Eh bien, même si je l'avoue, au début j'étais très sceptique quand à l'utilité (voir éventuelle gène) de ces boutons, j'ai été conquis par l'accès rapide qu'offre ces boutons de registrations. Et pour ceux qui se demandent si accidentellement on pouvait les "accrocher" pendant le jeux, Roland a pensé à la fonction de désactivation ... Bravo.
Voilà donc en quelques mots le Jupiter80.
En résumé, ces points forts sont : la qualité des sons, l'ergonomie, la prise en main, l'écran tactile, les registrations ... le tout au service des musiciens qui ne veulent pas avoir à lire un manuel d'utilisation compliqué et bénéficier de sons ultra réalistes. Pour les moins, avec le temps que j'ai passé dessus, rien ne m'a choqué ou vraiment interpelé de manière négative.
A noter que Roland a écouté les utilisateurs ... c'est assez important pour le souligner. J'imagine que si ils calquent cette technologie au futur workstation de la marque, le prochain Fantom (si il garde cette appellation) pourrait-être une bonne surprise ... A suivre.
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