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Un sujet de philo ?

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  • Un sujet de philo ?

    Quand d'aucuns s'évertuent à reproduire fidèlement des oeuvres existantes sur leurs clavier et qu'ils y parviennent à merveille, ils sont adulés pour leurs qualités de musiciens. Quand d'autres créent, innovent, inventent, composent, ils n'en sont pas moins de brillants musiciens. Alors finalement, l'art de la musique n'est-il pas le perpétuel et subtil assemblage de notes qui, d'une oeuvre à une autre, se ressemble parce qu'il stimule notre cerveau dans la région "plaisir" ?
    Je vous laisse à cette réflexion philosophique pour le bac de l'an prochain :oups
    KORG Pa800 - KORG Pa4X - Mes Contes Fantastiques
    Il vaut mieux mobiliser son intelligence pour des bêtises que de mobiliser sa bêtise pour des choses intelligentes.

  • #2
    Bonjour,

    Je vois en fait deux métiers, voire plus : le compositeur, d'une part, et l'interprète. Le résultat final, observé par le public, est obtenu par l'interprète qui exécute l’œuvre du compositeur (qui peut être lui-même, bien sûr). L'un et l'autre doivent être bons pour que l'alchimie avec le spectateur fonctionne.
    Hello, World!

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    • #3
      Il y a effectivement le compositeur qui peut-être un instrumentiste aussi, le chef d'orchestre dans le cadre d'une formation instrumentale ou de musique mixte (ensemble et dispositif électronique ou informatique) et le technicien aussi. Tout ça pouvant, comme le souligne spidouz, ne pas être exclusif.
      Mais pour reprendre, la notion de technicien, ça me fait aussi penser aux assistants informatiques qui travaillent avec des compositeurs en résidence comme à l'Ircam ou dans les autres centres de recherche répartis sur la planète sur une création où l'ordinateur aura une grande part en informatique musicale.
      Ils ont quelque part un rôle ingrat car souvent au moment de la création, ils sont ignorés car très rarement cités. Et pourtant, en regard de la complexité de certains outils, pour faire en sorte que le compositeur ne doive pas dilapider son temps à s'initier - dans le cadre d'une résidence, dans un projet de date à date - les assistants sont là pour traduire en programmes, en instructions, les demandes du compositeur. Inutile de dire, tout comme dans d'autres registres, il faut-être plutôt pointu pour savoir traduire en faits réels des demandes parfois irrationnelles.

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      • #4
        Envoyé par alchemist Voir le message
        Bonjour,

        Je vois en fait deux métiers, voire plus : le compositeur, d'une part, et l'interprète. Le résultat final, observé par le public, est obtenu par l'interprète qui exécute l’œuvre du compositeur (qui peut être lui-même, bien sûr). L'un et l'autre doivent être bons pour que l'alchimie avec le spectateur fonctionne.
        Manque la thèse, la synthèse, l'antithèse et la conclusion dans ta dissert', ça vaut pas la moyenne ça! :oups

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        • #5
          J'ai toujours été "juste" à l'école, pour les dissertations. Je préfère les phrases télégraphiques, expédiées au lance-pierre.
          Hello, World!

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          • #6
            Vaste sujet et sémantique complexe si on commence à gratouiller.

            J'aime assez l'angle d'attaque pris par Alchemist (avec les métiers) et pour moi il y a 3 métiers :
            - le compositeur (celui qui crée sa sonate éléctronique en Sib Majeur pour 6 violons d'ingre)
            - l'arrangeur (celui qui adapte la dite sonate pour 2 guimbardes et 1 fifre de Java)
            - l'interprète (celui qui va jouer la dite sonate à sa manière ou à la manière du compositeur ou de l'arrangeur, qui va improviser sur le thème, etc etc,...)

            Sur le terme technicien, je vois 2 définitions :
            - la technicité du compositeur, de l'arrangeur, ou de l'interprète,
            - le technicien qui va créer et travailler sur un instrument (luthier, facteur d'orgue, accordeur, ingénieur en éléctronique,...)

            Bien entendu, bon nombre de compositeur, sont à la fois arrangeur, interprète, techniciens (un guitariste qui va préférer tel ou tel type de corde, un clavieriste qui va préferer tel ou tel set-up/plug-in, un saxophoniste qui va préferer telle ou telle force d'anche, etc etc) et techniques (comprendre, capables de connaître et d'utiliser telle ou telle game, tel ou tel mode, etc etc,...)

            Idem, les techniciens - qu'ils soient techniques ou pas dans leur pratique de la musique :oups, peuvent également être des musiciens, des arrangeurs ou des interprètes.

            Finalement, toutes les strates s'imbriquent les unes dans les autres, d'où la richesse des oeuvres et des instruments que nous pouvons connaître aujourd'hui.

            Exercice (éliminatoire !) pour la semaine prochaine :
            Arranger la symphonie n°1 de Bruckner pour quatuor de claves numériques et sextuor de Shakuachi éléctriques et utilisant uniquement le mode locrien ou le mode Sikah.

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            • #7
              ThierryParis a écrit
              Exercice (éliminatoire !) pour la semaine prochaine :
              Arranger la symphonie n°1 de Bruckner pour quatuor de claves numériques et sextuor de Shakuachi éléctriques et utilisant uniquement le mode locrien ou le mode Sikah.
              Dans certains collèges ou lycées, certains n'en sont pas loin. Je suis agréablement surpris par le niveau des thèmes qui sont étudiés dans le cadre de l'éducation nationale. Il suffit de lire les fiches concoctées pour les différents thèmes pour s'en convaincre. Et il y a toute une équipe au niveau national qui pousse à utiliser les nouvelles technologies, notamment en musique. Avec l'Acousmographe du GRM et Musique Lab 2 de l'Ircam , deux outils gratuits (pour tous pour l'Acousmographe et pour les enseignants pour Musique Lab2). Les liens sont, d'ailleurs dans la rubrique Ressources.

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