Au sommaire de ce document introuvable depuis des années en dehors de la médiathèque de l'Ircam et qui a été, a priori, mis en ligne depuis peu, on trouve les interventions suivantes :
- Todd Machover : Le compositeur et l'ordinateur, quelques réflexions
- Hughes Dufourt : Les difficultés d'une prise de conscience théorique
- Iannis Xénakis : Les chemins de la composition musicale
- John Chowning : La nouvelle musique et la science : interdépendance des concepts
- Benedict Mailliard : Un studio numérique de travail sur le son
- Pierre Boulez : L'in(dé)fini et l'instant
- Brian Ferneyhough : Compositeur - Ordinateur - Forme active
- Marvin Minsky : La musique, les structures mentales et le sens
- Marc Battier : Bibliographie
Notes de programmes
Panorama des studios européens et américains
I Traitement des sons naturels/traitement de la forme
II Algorithmes de composition
III Nouveau matériau/Nouvelles formes
IV Contrôle des processus aléatoires/Temps réel
Ce document est quelque part une photographie d'une époque, celle de 1981. Les home studios équipés avec un ordinateur personnel (pour la différenciation avec les ordinateurs ou mini ordinateurs) comme l'Apple II équipé avec deux cartes de la Mountain Hardware (qu'on inséraient dans les slots et qui transformaient l'Apple II en synthétiseur numérique 16 voix en synthèse additive; il sera utilisé avec le clavier Alpha Syntaury par Herbie Hancock, Keth Emerson, etc..) étaient encores rares. Mais c'était la seule solution si on souhaitait chez soi faire de la composition assistée par ordinateur. Sinon, c'était les centres de de recherches comme l'Ircam, du GRM, ou les mythiques centres Américains comme le MIT, l'Université de Standford où John Chowning avait exploré les possibilités de la FM. L'année 1981, c'était encore le programme Music 10 issu de Music V de Max Mathews (dont le successeur est aujourd'hui le programme de synthèse Csound) et qui était en temps différé. C'est à dire qu'une fois écrite les lignes de code, il fallait compiler, lancer le calcul. C'était long mais en même temps cette attente, pour vérifier si la partie correspondait à ce qu'on attendait ou vérifier une hypothèse, avait du charme, un aspect mystérieux, on faisait chanter les machines... Ceci étant, dans le même temps, avec la série des stations musicales 4C et 4X, les transformations de timbres de solistes étaient rendues possibles en temps réel.
Ainsi, il est intéressant de lire, entre autres, le texte de Benedict Mailliard Un studio numérique de travail sur le son, ça permet de se faire une idée du confort que nous avons aujourd'hui pour créer.
- Le compositeur et l'ordinateur : http://archiprod-externe.ircam.fr/no...8632-01-wm.pdf
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