De fait, j'ai hésité concernant la notation numérique et le modulo 12 dans la mesure où il y a des opérations avec des nombres premiers mais en même temps, avec la représentation circulaire, ce qui pourrait-être très compliqué à expliquer devient nettement plus clair avec le cercle dodécaphonique. A noter d'ailleurs, que pour ceux qui ont un Iphone ou un Ipad, il y a l'application gratuite "Set Theory" avec le cercle de Pierre Courprie. Elle est très utile, je m'en sers très régulièrement
https://itunes.apple.com/fr/app/musi...ry/id359821937 et elle est incluse dans son logiciel d'analyse (uniquement que sur Mac) :
Je vais revoir la première partie en tenant compte de tes remarques. Mais pourrais-tu être plus précis ? Qu'est-ce qui n'est pas clair ? Car désolé, je suis tellement dedans que je ne vois plus la difficulté et qu'il me semblait qu'en affichant la figure dans le cercle des neuf notes côte à côte avec la mesure 8 de Beethoven, on voyait d'une part les notes incluses dans cette mesure ainsi que les trois notes manquantes pour obtenir le total chromatique (l'analyse d'ailleurs sur ces 8 premières mesures est ici - http://www.deb8076.eu/AnalyseBeethovenST/index.html - et j'avoue avoir été très étonné du résultat). Mais peut-être en revanche, l'explication sur comment recréer cette série avec les intervalles exprimées en midi cents est superflue pour l'instant et donne un aspect technique pour l'instant inutile ? En fait, ce que je voulais montrer c'était l'importance des intervalles dans la construction d'une série.
Pour les midicents, Open Music utilise deux notations, celle numérique de la Set Theory (0 à 11) avec une série d'outils et la notation à partir de la note midi et où le do est 60. Mais pour avoir une souplesse dans la notation, notamment pour tout ce qui concerne d'autres tempéraments (en gros du demi-ton au 1/16e de ton), Open Music ajoute à la note midi les 100 cents qui constituent un demi ton, soit 6000 pour do, 5900 pour si, 6100 pour do#. Et si un demi-ton équivaut à 100 cents, un quart de ton équivaut à 50 cents. Et on écrira 6050, pour le 8e de ton, cela sera 6000, 6025, 6050, 6075, 6100, et pour le 1/16e de ton 6012,5, 6025, 6037,5, 6050 etc. Et donc, dans les deux figures 1 et 2, elles ont été calculées avec une fonction qui à partir d'une note de départ, le fa donc 6500, on additionne ou on soustrait les intervalles. Ainsi on part de 6500 on ajoute 300 ce qui donne 6800 soit le sol#, on soustrait -200 cents car l'intervalle est descendant, donc 6600 soit fa#, etc. Et ce calcul peut-être effectué aussi avec la notation Set Theory, comme dans l'exemple donné ensuite. Et pour ma part, je préfère ce dernier calcul avec les nombres premiers qui est vraiment rapide à faire.
Sinon, avec Open Music on peut se créer des patchs calculant les différents tempéraments tempérés en micro-intervalles. Tu as un petit exemple de ce qu'il est possible de faire avec Open Music dans ce domaine. J'avais fait ça pour illustrer un sujet dans le forum autour de la musique contemporaine : http://www.deb8076.eu/OMTemperaments/index.html
Pour ta question sur le midi et Open Music, oui toutes les fenêtres avec les portées peuvent-être sauvegardées en midifile et pour d'autres plus complexes, avec les durées, les rythmes, les différentes signatures rythmiques ou de métriques, elles sont sauvegardées en XML pour être reprises dans un éditeur de partitions. Mais attention, on ne compose pas comme avec Cubase ou Logic. C'est plus un travail préparatoire en amont mais qui se révèle bien pratique au moment où tu passes à la composition. Je te mets lien de la première mouture du tuto "Premiers pas avec Open Music" que j'ai fait pour la branche Linux d'AK (car OM est distribué aussi en Linux) et où tu as notamment les patchs pour effectuer les opérations dodécaphoniques) :
Je pense qu'avec ça, tu devrais avoir une idée plus complète des possibilités avec Open Music.
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