Nos parcours musicaux

[florent_83]

allez je me lance
tout est parti de mon grand pere qui faisait parti de la philarmonique de six fours les plages, il y jouait du saxo et de l'accordeon
il a commencé à me montrer le solfege en me disant et repetant que c'etait la base
mais moi je voulais faire de suite de l'instrument, nous sommes en 1977, je vais donc au conservatoire de six fours pour me renseigner
et à cette époque pas d'instrument si le solfege n'est pas acquis, je repart dégouté à la maison
en 1978 je découvre par hasard chez un copain un K7 orignale de jean michel jarre oxygene, à la premiere ecoute je trouve cela fabuleux et je me lance dans la musique
je cherche alors une ecole de musique alliant solfege et instrument.... bingo
à la seyne le magasin art et musique propose des cours d'orgue et solfege, je me renseigne, j'en parle à mes parents et hop me voilà inscrit
j'entame avec enthousiasme le solfege de van de velde, tout en pratiquant l'instrument un vrai régal pour moi, mon grand pere decide alors de me faire cadeau d'un orgue : un viscount bahia que j'ai toujours, les années passent, je poursuis avec le solfege des solfeges, puis un stage sur l'harmonisation et l'improvisation. les études ne me permettrons pas de poursuivre plus loin.
je commence à m'improviser dans ma chambre avec mon orgue et mon korg delta qui vennait d'arriver
je me suis lancer dans l'ecriture en autodidacte en lisant des bouquins mais pas facile

à l'arriver de l'atari STF, je faisais des demos dans le magasin m+ informatique de six fours sur pro24 et cubase 1.0
par la suite j'ai joué dans un groupe comme clavier, nous avons une notoriété qui n'a pas dépassé la porte de notre garage de repet, et au total un concert d'anniversaire ou c'était le pied

j'ai un parcours plutot atypique, pas de conservatoire, pas de piano, ni de contre point ou fugue , mais plus la passion de la musique electronique qui m'a ammené à apprendre les bases et en essayer de m'appuyer dessus pour composer, improviser

j'ai essayé cette année de rejoindre le conservatoire de toulon pour approfondir mes connaissances mais c'est tres compliqué
donc voilà pour mon petit parcours

[Méliès]

Salut à tous

Merci pour tous ces témoignages, c'est sympa de pouvoir partager et parfois, ça peut également inspirer de nouvelles approches.

De mon côté, avant quelques jours sans Internet (ce qui fera du bien aussi, ce sont les vacances...), je vais compléter un peu ce qui a déjà été dit dans l'autre fil (celui de Semantix), parce que de mon côté, la musique et moi, ça a été un peu chaotique au début.

Déjà, je suis issu d'une famille où il n'y a aucun musicien (et je suis toujours le seul d'ailleurs), mais j'ai quand même eu la chance de baigner dans une ambiance musicale rapidement car mes parents (et surtout mon père en fait) écoutaient absolument de tout (beaucoup de rock anglo-saxon des années 60 et 70, mais également du jazz, du classique, de la variété française, bref, très large), donc ça m'a je pense quand même pas mal formé l'oreille et ouvert à tout et ce n'est déjà pas si mal (j'ai toujours cette curiosité aujourd'hui et je leur en suis très reconnaissant).

Concernant la pratique, j'ai été un peu en école de musique municipale entre 7 et 11 ans, avec un peu de solfège (light), mais côté instrument la flute à bec, c'était vraiment à défaut d'autre chose (et ça ne coutait pas cher !) et pas du tout motivant. J'ai un PSS480 (le même qu'ADN, avec minitouches) et j'expérimente un peu avec mon Atari ST que j'adore et avec Pro24, je découvre le Midi !).

Au décès de ma maman, déménagement et arrêt de la musique pendant 5 ans... J'essaye péniblement de me remettre à la théorie vers les 15-16 ans (mais je repars quasiment à zéro), j'essaye la guitare, mais je ne comprends rien aux accords (on me dit "met tes doigts comme ça", mais comme je ne comprends pas pourquoi, je lâche l'affaire ! ) et ensuite j'ai l'idée du piano (après avoir découvert le magazine Keyboards, je me suis dit que c'est ça que je voulais faire ! Mais ça coute cher...). Comme je vis chez mes grands parents, ils tentent quand même de me trouver un piano et c'est comme ça, vers 16 ans donc, qu'un Hyundaï (que j'ai toujours) arrive sous mes petits doigts, j'essaye de prendre des cours pendant un an, mais au décès de mon grand père un an plus tard, je lâche à nouveau la musique (pour enchainer le Bac, puis début très chaotique également des études supérieures...).

Et vers 20 ans (un peu plus de maturité aidant), je m'y remets (je rejoins également la chorale de celui qui avait essayé de m'apprendre le piano), après avoir bossé l'été et mis un peu d'argent de côté, je me paye mes premiers synthétiseurs (un Korg N364 et un Yamaha AN1x, deux claviers qui resteront très particuliers pour moi, mes débuts avec la synthèse sonore) avec l'idée que si j'investis, ce n'est pas pour arrêter 6 mois plus tard et effectivement, je n'ai jamais arrêté depuis. Mais seul, je progresse à mon rythme, d'abord avec des reprises de "synth pop", puis en essayant la "composition" (c'est un bien grand mot).

Je rencontre ensuite mon épouse, qui a l'oreille absolue et qui du coup m'aide parfois pour retrouver des parties de morceaux. Elle a fait beaucoup de musique étant jeune, mais n'a jamais repris le piano.

L'expérience la plus sympa a été il y a quelques années avec un collègue compositeur/guitariste, où on a pu faire une dizaine de titres, mais il a de son côté laissé un peu de côté la musique pour raisons familiales, ça reviendra peut être. J'ai appris beaucoup à ses côté sur la structure de morceaux "pop" et sur des progressions simples, bref on s'est bien amusés.

A la rentrée, je vais peut être rejoindre la chorale où ma femme participe et si le courage m'en dit, sur les conseils de Lekanut (mais pas que) peut être passer une annonce pour rencontrer un autre musicien à proximité. On verra également ce que ça donne au niveau pro, loin d'être simple en ce moment.

Voilà en petit résumé

[bonnaiga]

Je trouve la diversité des parcours super intéressante !
Et puis on apprend ainsi à mieux se connaitre
Encore ! Encore !

[peirefoul]

Très sympa ce nouveau sujet.
Je m'allonge sur le canapé et vousraconte mon histoire.


Quand j'avais 10 ans, un de mes onclesnous prête un accordéon touche piano. Après quelques joursd'essayage, j' arrive a reproduire d'oreille certains airs dufolklore local (main droite uniquement). Et oui, mes parents,agriculteurs, adorent l'accordéon et surtout danser. Il faut direque dans les campagnes aveyronnaises dans les années 50/60, seulsquelques accordéonistes animaient les bals. D'où les goûts de mesparents, et mes origines culturelles occitanes que je revendique.
Voyant mes facilités auriculaires, mesparents décident de m'offrir des cours d'accordéon.
Par contre,je vais apprendre sur un accordéon à touche boutons, solfège cléde sol et clé de fa.
Mes parents m'offrent un Cavagnolo.Quelques concours d'accordéon dans les petites catégories pendantquelques années.
Mon frère se met à la batterie etavec un copain accordéoniste nous décidons de créer un groupe.
D'abord deux accordéons et unebatterie. Puis, avec mon frère nous achetons un petit orgue dont jene me souviens plus de la marque. Le clavier est splitablebasse/orgue et je me lance au clavier en autodidacte. Pas de problèmepour lire les notes, mais des difficultés dans la technique. Maispour faire une basse et des accords, cela suffisait.


A 18 ans, j'arrête les coursd'accordéon parce que les études sont là, et je n'ai pas choisiune carrière musicale mais une carrière informatique.
L'orchestre prend forme, on recrute unguitariste, et nous voilà lancés dans les bals et mariages dunord-aveyron, jusqu'à en moyenne 25 dates par an. Ce qui me permetde financer mes études, puis investir dans du matériel.
Et puis, j'aime Jean-Michel Jarre,alors j'achète mon premier synthé d'occasion, un CIEL DK80 (quej'ai toujours), puis plus tard un CRUMAR Bit99 tout blanc.
Le répertoire de l'orchestre est passédu 100% accordéon à du 75% accordéon et 25% variété/rock.
Il m'arrive même de jouer du synthédans les églises pour les mariages, mes collègues musiciens jouantà la sortie de l'église en fin de cérémonie tout en profitant desgrains de riz !


Et puis, j'aime Jean-Jacques Milteau,alors j'achète un harmonica, puis 2, puis 3.


Vers mes 20 ans, le service militaireprovoque une pause dans les dates ….
Puis premier job, et premiers sous,alors je vends le Crumar et j'achète un KORG M1, sans l'essayer,parce qu'il n'y a pas de magasin de musique qui en possède, etsimplement sur l'avis de la presse spécialisée. Mon histoired'amour avec Korg commence !
Plus tard, j'achète un Roland U20 (queje garderai 20 ans).


Et puis j'achète une guitare bassepour varier les plaisirs et faire des morceaux plus rocks.
Et puis j'achète une guitareélectrique pour mon plaisir personnel.


Les bals continuent …. et un jour ondécide d'arrêter l'orchestre. Je me retrouve seul avec mon M1. Jevois bien à droite à gauche qu'il existe des claviers arrangeursqui me permettraient de me sentir moins seul alors, après lectured'un article sur le KORG I3, sans l'essayer, parce qu'il n'y a pas demagasin …. je le commande ! (je vends la basse et la guitaretrésorerie oblige).
Quel bonheur cet I3 !
Je décide de faire midifier la partiemain gauche de mon accordéon, et oui, je ne vous l'avais pas dit,mais je n'ai jamais arrêté définitivement l'accordéon. J'avaisacheté un Piermaria P318 lors d'un salon de la musique à Paris,après avoir vendu le Cavagnolo, trésorerie oblige !
Bref, je fais quelques soirées« restau » avec mon Korg, et de temps en temps avecl'accordéon en plus. Je fais aussi quelques remplacements dans despetits orchestres musette.


Et puis j'achète une guitareélectro-acoustique, histoire de gratter le temps.


A partir des mes 30 ans, je vais jouersuccessivement dans des petits groupes « café/concert »dans des répertoires variété/rock, avec ou sans batteur, pourfinir en duo avec un copain guitariste/chanteur/accordéoniste.


Vers mes 36 ans, je fais unereconversion professionnelle totale. J'étais informaticien, et jedeviens commerçant bijoutier ! Je change aussi de département,et me retrouve dans une ville où la Cathédrale porte le nom de lapatronne des musiciens, Sainte-Cécile !
Je m'éloigne aussi de mes contactsmusiciens et je ne joue plus régulièrement. Depuis je fais 3 ou 4remplacements par an dans un orchestre musette le dimanche soir,parce que je ne travaille pas le lundi. Je suis le remplaçant duremplaçant. Pas de poste titulaire, c'est un choix.


Et puis, j'aime Santana, alors à Noël1995 j'ai commandé une guitare électrique. J'apprends avec destablatures. Je saigne sur Europa. Seul le solo final me résisteencore aujourd'hui, mais un jour je l'aurai, un jour je l'aurai !


Pour mes 40 ans, un peu lassé de monI3, voyant que Korg a sorti des nouveautés, je décide d'acheter unPA2X, sans l'essayer … et qu'entre temps internet est arrivé eton peu écouter des démonstrations, lire des avis, comparer les prix… et non je n'achète pas sur internet, parce que je suiscommerçant, et que je suis solidaire des mes confrères commerçantsde la ville, et que le magasin de musique de la ville peut mecommander mon joujou. Je vends auparavant le I3, trésorerie oblige !


Passer du I3 au PA2X, c'est du purbonheur !!!


Le temps passe et les touches de monvieil U20 commencent à mourir. Je m'en suis servi au maximumuniquement pour faire la basse en main gauche, et puis quand lesnotes de gauche furent usées, j'ai arrêté de l'utiliser. Ilfallait donc un remplaçant parce que c'est mieux avec 2 claviersplutôt qu'un. Après avoir convaincu madame, sans l'essayer (leclavier), et parce que les avis sont plutôt positifs sur Audiokeys,j'ai craqué pour un Kronos2.


C'est vrai qu'il est compliqué, qu'ilfaut passer beaucoup de temps dessus et sur les brochures, et que siquelque veut bien éditer « Le KRONOS pour les nuls »,j'achèèèèèèèète !
Par contre, moi qui cherchait du SON desynthé, je suis servi. Je me régale de sons ou combinaisons rythmésen synchro avec un arrangement sur le PA2X.


Aujourd'hui, j'ai ma pièce à musiqueavec PA2X, Kronos, sonorisés sur un ROLAND CM220.
Mon accordéon, ma guitare électrique,l'électro-acoustique, et mes harmonicas.
J'allais oublier mon pédalier RolandMIDI d'un octave (PK7) !
Il m'arrive de temps en temps, debrancher le pédalier sur le PA2X, en mode reconnaissance une touche,de lancer un arrangement que je pilote au pied, de jouer de laguitare, et un peu d'harmonica en même temps. Les pieds, les mains,la bouche, tout y passe. Ce n'est pas du grand niveau, mais je kiffe.



Mon idéal serait de trouver unmusicien chanteur, et de faire un duo. Mais mes horaires decommerçant indépendant, et ma vie de famille, ne me laisse que trèspeu de temps.
Je compose des morceaux dansants àl'accordéon et j'écris les partitions. Un de ces jours je lesdonnerai à mon copain accordéoniste pour avoir son avis. J'ai aussicomposé des musiques plus électroniques, mais que des bouts et rienn'est encore fini. Je patauge !



Je joue toujours en live sur mesinstruments, jamais sur fichier midi.


Maintenant que vous connaissez monhistoire, peut-être que vous comprendrez mieux ma composition pourle concours de Noël.


J'aime tous les styles de musique etj'aime plusieurs instruments. A midi, j'ai joué « Tico-tico »à l'accordéon, puis « Pop-corn Festival » et « 4èmeRendez-vous » au synthé.

J'ai l'impression que je n'avance pasparce que je suis trop dispersé, dans mes instruments, et dans meschoix de morceaux. Je suis en manque de musique, je prend du plaisirquand je joue, et je reste un peu frustré.



C'est normal docteur ?