Publicité

Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Pourquoi on a "peur" quand on s'enregistre ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #76
    De mon côté j'ai une procédure, trois prises et ensuite je monte en partant de la meilleure.
    http://deslysproduction.com

    Commentaire


    • #77
      Envoyé par Lylo Voir le message
      De mon côté j'ai une procédure, trois prises et ensuite je monte en partant de la meilleure.
      Si c'est un truc pas facile et que j'ai le temps (voix ou clavier) je le bosse et le rebosse jusqu'à ce que je le connaisse nickel, pas d'enregistrement avant.
      Si pas le temps je fais au mieux et je prends la meilleure prise voir un mix de plusieurs prises surtout pour le chant où on entends plus facilement ses défauts que ses qualités.
      La charte Audiokeys : https://www.audiokeys.net/forum/foru...arte-Audiokeys
      Comment mettre un avatar : https://www.audiokeys.net/forum/foru...ttre-un-avatar

      Commentaire


      • #78
        Je pense que la peur vient de la préhension de la sensation négative qu'on aura après l'enregistrement à la réécoute et qui est souvent justifiée - ça m'arrive tout le temps - ; c'est particulèrement vrai en enregistrement à enjeu : studio/backing tracks pour du live... La peur sera d'autant plus grande et récursive que la mise en place laissera à désirer; c'est pour cela que l'enregistrement midi avec un léger quantize a encore de beaux jours devant lui.
        Comme dit plus haut, il faut posséder le morceau à fond et le jouer en mode cerveau reptilien et jouer souple, souple et aller au fond des touches; si le trait à exécuter est trop difficile, il faut simplifier le phrasé ou postposer de quelques semaines l'enregistrement.
        http://www.soundcloud.com/rafkey

        Commentaire


        • #79
          Salut,

          Comme on aborde les "parades", voici ce que j'essaie de faire actuellement:

          Préparation
          - m'habituer au métronome (c'est presque un préliminaire !)

          - ne pas consommer d'excitant avant d'enregistrer (café ou autres ..)
          - choisir une période calme de la journée
          - me relaxer avant de m'enregistrer
          - respiration abdominale profonde fréquemment et assez longtemps quand je sens cette" peur" monter …
          - prévisualisation du déroulement de la phase d'enregistrement (tout le morceau), respiration
          - m'imprégner profondément du tempo choisi pour le morceau

          Enregistrement
          - déconnecter la "réflexion technique", jouer dans le plaisir, sans penser
          - essayer de réussir un enregistrement, même (très) simplifié, pour me donner confiance, et avoir une expérience positive à mémoriser
          - imaginer le métronome à la blanche comme les claps en mesure d'un petit public que j'aime bien
          - imaginer jouer devant un petit public sympa, de gens qui aiment bien mon jeu, qui prennent plaisir dans la musique avec moi.

          Bilan
          - être "content" de ce que j'ai fait (pensée positive), être fier de cette étape
          - isoler les points moins réussis (ex 5%) une fois pour toutes, les noter pour les améliorer (manière de les évacuer), et ne pas y revenir, apprécier les 95% corrects.

          C'est assez personnel ...
          (un peu Méthode Coué, mais plus auto-suggestion, et encore plus "pensée positive"....)

          J'en suis au début, mais j'ai l'impression que c'est mieux… d'amorcer un cercle "vertueux"
          Dernière modification par Alain44, 09 février 2017, 18h55. Motif: ape
          Roland RD2000, Nord Piano 2 HP, KORG PA900
          FocusRite Scarlett 6i6, Lucas Nano 300, 2xMonitors CM30,
          MacBookPro + Logic Pro X + divers VSTs (AU), Zoom Q2n, Boss VE-5

          Cheminer ou arriver: quel est mon but ? La musique est un chemin infini...

          Commentaire


          • #80
            Je vais essayer d'apporter ma modeste contribution au sujet.

            Nous sommes tous d'accord pour dire que le mot "peur" est trop fort, mais c'est le plus facile pour décrire le phénomène que l'on ressent à la vue du voyant rouge

            Pour ma part, je n'enregistre qu'en MIDI, corrige avant la transformation en audio. Donc la peur de la fausse/mauvaise note ne devrait pas m'atteindre. Pourtant, j'ai beau apprendre/connaitre un passage que je destine à l'enregistrement sur le bout des doigts, au moment du voyant rouge, mes doigts passent à la boulangerie

            Lekanut parlait du métronome qui peut faire naitre cette peur par rapport au niveau que l'on croit avoir, par rapport à celui qui est en réalité. Et je peux qu'adhérer à ce constat, surtout après avoir lu le petit récit concernant son fils et la batterie. En ce qui me concerne, depuis mes modestes premiers pas derrière un synthé, je me suis habitué à ce petit clic-clac bien désagréable. Donc, pas plus de peur/stress/trac que ça. Et pourtant irrémédiablement -> pains, baguettes et autres viennoiseries au voyant rouge.

            Avec le temps, j'ai appris à faire avec cette peur qui, comme beaucoup d'entre vous, me poussait à l'énervement au fur et à mesure des prises ratées. Mais l'utilisation de Cubase m'a permis d'aborder l'enregistrement avec une autre approche : l'enregistrement rétrospectif. Comme son nom ne l'indique pas forcément, il s'agit d'une fonction permettant de récupérer les données MIDI reçus. Cela m'a sauvé la mise plus d'une fois, notamment sur un solo improvisé et que j'aurais bien été incapable de reproduire ensuite, compte tenu de mon modeste niveau.
            Mais en dehors de me sauver la mise, je m'en sers aussi pour passer au-dessus de cette fameuse peur. Je l'utilise comme un challenge pour être plus performant, et ne pas me contenter du confort de cette fonction.

            Mais pourquoi cette peur ? C'est une question que je m'étais posée, sans vraiment trouver la réponse.
            Et à la lecture des différentes interventions, la photo que renvoie une prise enregistrée par rapport à l'image que j'ai de mon niveau est sans doute la plus vraisemblable. J'ajouterai aussi qu'il y a cette envie de vouloir faire/être comme mes idoles, ou tout du moins comme je les imagine, alors que j'ai bien conscience que j'en suis très loin. Le conscient versus l'inconscient en somme.
            https://www.facebook.com/48Heures
            https://marksatedah.bandcamp.com/releases

            Yamaha : Motif XS8 - SY77 - YS200 - TG33 - TG55 - FS1R - Pocketrak CX Alesis : QS8.1 - QSR Korg : Oasys - M3R + RE1 - M1REX - LCDE - Nano Key/Pad/Kontrol Roland : A-880 TC HELICON : Voiceworks AKG : Perception 200 Senneheiser : E835 Mackie : 1604 VLZ3 Steinberg : MR816CSX - CC121 - CMC-FD Adam : P11A Digitech : RP 20 Valve t.c. eletronic : G-Force Ibanez : RG-560 Tascam : Midistudio 688 SONY : MDR-7506 MOTU : MIDI Express XT

            Commentaire


            • #81
              Sujet très intéressant.

              J'apporte mon modeste point de vue sur la base de mon modeste niveau. Je n'ai jamais joué en public, ni même en studio. Bref, un claviériste de salon ayant appris tout seul. Pourtant, l'appréhension se manifeste souvent au moment d'enregistrer. J'ai mis ça sur le compte d'un problème cerveau gauche/cerveau droit.

              J'ai fini par constater que si je ne m'assure pas que tous les réglages sont ok avant la prise, que je ne prends pas le temps de lâcher-prise en soufflant un bon coup, cela me met dans une situation tendue dès le départ. D'ailleurs mon corps est lui-même plus crispé. Donc (quand j'y pense) je m'impose ce temps de "déconditionnement".

              Durant la prise, si j'ai le malheur de sortir de l'instant présent, de faire intervenir le mental en me demandant si je n'ai pas oublié de pré-régler tel ou tel paramètre ou instrument ou si j'anticipe le passage suivant un peu compliqué, boum ! c'est là que je me plante et que sort le mot de cinq lettres. Il ne sort pas à cause du fait que je me suis trompé. Il sort parce que je savais que je ne devais pas "mentaliser" au risque de me tromper.

              Pour finir, pour lâcher-prise juste avant l'enregistrement, j'imagine que je joue face à un public avec l'envie de donner. (Alors que si je devais réellement jouer en public, je suis presque certain que là je pourrai parler de peur et plus seulement d'appréhension ).

              Commentaire


              • #82
                Je vois que plusieurs personnes font référence à l'inconscient/conscient, au lâcher prise, à la décontraction …

                Me concernant me relaxer est beaucoup plus efficace que de rabâcher le morceau pendant des heures (mais bien sûr il faut connaître son morceau!)

                Je crois me rendre compte que les gens les plus expérimentés (qui pont participé à ce sujet) ont peut être développé (inconsciemment?) au fur et à mesure des années des techniques de relaxation assez rapides qui leur permettent de se mettre en condition pour s'enregistrer, quasiment sans s'en apercevoir …: ils savent évacuer les tensions, se centrer rapidement sur la musique, rester concentré musicalement … l'expérience quoi !

                Ce n'est qu'une supposition !
                Roland RD2000, Nord Piano 2 HP, KORG PA900
                FocusRite Scarlett 6i6, Lucas Nano 300, 2xMonitors CM30,
                MacBookPro + Logic Pro X + divers VSTs (AU), Zoom Q2n, Boss VE-5

                Cheminer ou arriver: quel est mon but ? La musique est un chemin infini...

                Commentaire

                Chargement...
                X