Tu n'as pas tort Galetouille mais je pense qu'on peut nuancer et ne pas exclure cette phrase (je suis en train de voir le film, il y est question de monstres qui s'attaquent à l'homme en les repérant à leur phéromones dégagés par la peur, ce qui explique la version péremptoire du traitement à apporter à la peur).
Si comme tu le soulignes la peur a une fonction et une nécessité le cerveau offre la possibilité d'amplifier ou amoindrir cette peur.
Un exemple tout simple : un soir regarde un film avec Louis de Funes puis avant de te coucher va te chercher une bière dans la cuisine plongée dans le noir, fait la même expérience après avoir visionné un "Alien", tu verras que ton cerveau produira une peur qui n'est pas "réelle" dans le sens où ce qui la motive ne l'est pas non plus (si Alien ne fait plus peur à un grand garçon comme toi tu te souviendras des vilaine histoires de loup garous et de vampires qu'on nous servait quand on était gosses qui faisaient qu'on avait peur dans le noir ).
Et bien sur, oui la peur nous pousse à avoir un meilleur niveau, d'où cette phrase en forme d'anecdote que je tiens comme attribué à Liszt mais attribué à un autre musicien aussi.
Une femme vient le trouver à la fin d'un concert :
- moi je n'ai jamais le trac quand je joue en public
- vous verrez, ça vient avec le talent.
Mais j'imagine que tu connaissais.
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