Je viens de tomber sur cet article du journal The New Yorker, et ça m'a semblé intéressant à partager : http://www.newyorker.com/culture/cul...-the-ondioline ("Le musicien australien Gotye ressuscite le son de l'Ondioline")
Je crois qu'on n'a plus à présenter ni Gotye, ni Jean-Jacques Perrey. Le premier s'est découvert une passion pour le travail du second il y a une dizaine d'années, à la suite d'une collision d'imaginaires tout-à-fait fortuite.
Depuis Gotye (de son vrai nom Wally De Backer) s'est entiché non seulement des morceaux de Perrey, mais aussi de l'Ondioline de Georges Jenny, étonnant instrument dont Perrey était démonstrateur officiel :
C'est ainsi que s'est monté l'Ondioline Orchestra, qui a donné un concert-hommage à Brooklyn fin 2016 peu de temps après le décès de Perrey, que Gotye, après l'avoir rencontré, considérait comme son "grand-père spirituel.
Et c'est aussi comme ça qu'a été produite la compilation "Jean-Jacques Perrey et son Ondioline", que Gotye vient de publier sur son label Forgotten Future. Un album où il n'est pas tellement question de revenir sur les titres les plus pétillants de Perrey, sans doute ses plus connus, mais plutôt sur ses collaborations plus subtiles et sensibles, presque discrètes comme sur "L’Âme des Poètes" de Trenet, ou le thème de "La Vache et le Prisonnier". En marge de ces morceaux, on trouvera aussi des extraits des disques de démo enregistrés par Perrey, où son accent frenchy fait des ravages
J'avoue que cette connexion Perrey/Gotye n'était pas celle à laquelle je me serais attendu en premier lieu, et je trouve ça drôlement bien de rendre ainsi hommage aux pionniers.
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