En effet, après des pourparlers axés sur l'acquisition de Soundcloud par Twitter, puis par Spotify, et qui n'ont pas été concluants, la firme avait bouclé en mars un financement conséquent laissant espérer quelques améliorations de son état de santé (https://techcrunch.com/2017/03/23/so...se-100m-round/).
Néanmoins cet apport, peut-être parce qu'il était inférieur à l'objectif visé (70 millions de $ au lieu de 100), n'a pas empêché l'annonce la semaine dernière du licenciement de 40% du personnel de Soundcloud, soit 173 personnes, accompagné de la fermeture des bureaux de Londres et San Francisco (https://techcrunch.com/2017/07/06/so...ondon-offices/). Inutile de dire que l'annonce laisse un goût amer aux employés renvoyés, car sa survenue absolument inattendue n'était jusqu'à maintenant pas vraiment reflété dans le train de vie fastueux de la start-up. Mais la situation est par ailleurs assez peu confortable pour ceux qui restent... car les fondateurs ont laissé entendre qu'en l'état actuel des choses, l'entreprise n'était pleinement financée que jusqu'au début du quatrième trimestre 2017 (https://techcrunch.com/2017/07/12/soundshroud/, notez le jeu de mot entre "cloud", nuage, et "shroud", linceul...).
Je pense que l'économie propre aux jeunes pousses du numérique nous a déjà bien habitués à certains renversements tumultueux, et mon but n'est pas du tout de lancer le sujet sur le côté vertueux ou non de ce marché du virtuel (merci de ranger vos arguments là-dessus ). Car de ce fait je pense aussi (en même temps que je l'espère) que cette péripétie ne sera probablement pas la dernière dans l'histoire de Soundcloud. Ce qui n'empêche pas, et c'est là où je voulais en venir, d'être prudent quand au devenir des morceaux que vous pourriez actuellement héberger sur ses serveurs, qu'ils soient dans vos pages perso, ou bien les concours AudioKeys, par exemple.
Paix et prospérité !
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