C’était un french Pélicancan, fier comme un phoque, brave comme un faon
Costaud et têtu comme un coq, encore plus futé qu’un élan
Dans sa mémoire de crocodile il n’y avait qu’des larmes d’éléphant
Depuis qu’une souris à sonnette l’avait plaqué pour un merlan
Survint un Kangourou-garou, fort comme une taupe, gras comme un loup
Qui était malin comme une linotte mais encore plus myope qu’un mérou
Il détestait les ours mouillés, autant que les poules mal-léchées
Depuis qu’il s’était fait poser une grenouille par une baleine de bénitier
Elle était bavarde comme une carpe, il s’pavanait comme un toucan
Ils se regardèrent en chats d’faïence, soufflant comme des orangs outans
Ils étaient frileux comme des loirs et il faisait un froid de cochon
Alors Ils jouèrent à saute-canard pour se réchauffer les arpions
L’kangourou-garou n’aimait pas courir deux tortues à la fois
Mais il tomba amoureux fou de ses beaux yeux de cancrelat
Elle était chaude comme un goujon, il était timide comme un lion
Chaque fois qu’elle mordait son hameçon, il frétillait comme un mouton
Alors le French Pelicancan épousa l’kangourou-garou
Ils eurent des tas de petits nenfants, doux comme des rats, beaux comme des poux
Mais comme ils aimaient pas les mouflets Ils les emmenèrent dans la forêt
Et les limaces les dévorèrent pendant que les coucous roucoulaient
La morale de cette chouette histoire, c’est que même saoul comme un castor
Lorsque l’on saute du phoque à l’âne on arrive toujours à bon porc
Bien sûr c’est triste pour les gamins d’s’être fait becqueter par des rascasses
Mais entre nous c’est quand même plus bien que d’ricaner comme une bécasse
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