Jouer en public, oui, mais sous quel statut ?

[Alain44]

L'entreprise (micro ou auto) propose que le concept d'une animation..

Je ne comprends pas ta phrase (il me semble qu'il manque un mot).

Sinon tu veux dire que le micro-entrepreneur (terme actuel) va seulement rémunérer des mucicos.

Mais dans bien d'autres cas (bâtiment, services de nettoyage) elle émet des factures pour être payée. Et je crois même que c'est le plus courant.


Dans la logique d'entreprise AMHA:
une entreprise A peut émettre une facture à une entreprise B,
et l'entreprise B peut émettre une facture à l'entreprise A. :roll:
(avec les paiements associés bien sûr)

Vraiment les musicos semblent être des "bêtes à part" pour la législation ...:roll:


Apparemment, le musicos ne peut être que "salarié" ... (pas entrepreneur)...

Très proche de ce sur quoi se battait Mozart à son époque !!!!
(lui c'était "larbin" ou rien à son époque)

[Chris33]

Perso, je suis retraité d'un premier régime avec mon quota réglementaire de trimestres ou d'annuités selon les appellations, et je suis inscrit à Pôle Emploi pour mon second parcours pro et uniquement à ce titre.

C'est quand même un des rares cas ou auto-entrepreneur peut être envisagé ( si c'est plus simple qu'intermittent ou autre )

J'ai été en auto de 2010 à 2012, en commerce je reversais en charges 10% du CA et en services 30%, cela fait mal. J'ai toujours
considéré que ce n'était pas un but en soi, mais un tremplin vers un autre statut. Ou comme pour mon cas, l'attente de la retraite.
J'ai eu du mal à valider 3 trimestres sur 2 ans. Des miettes pour ma pension actuelle...

[Alain44]

Bonne remarque.

Mais ça dépend aussi de l'activité possible dans son créneau (intense ou pas)

[Invité]

Le "que" est en trop.

[spookyman]

Salut spookyman pourrait tu nous expliquer comment sa ce passe en suisse.

Mat

Comme j'ai écrit plus haut, en Suisse, nous n'avons pas ce statut d'intermittent du spectacle. En France, un intermittent du spectacle est considéré comme un employé avec un salaire minimal et comporte une succession de contrats à durée limitée/variable tout dépend l'employeur/les employeurs. Mais vous avez le gros avantage d'avoir accès aux droits d'indemnités de chômage.

Chez nous, c'est libéralisé. Le musicien jouit d'un statut d'activité libérale, indépendante. Il est "à son compte", est son propre employeur et doit payer les musiciens qu'il engage. Il y a d'autres avantages (grande liberté, avantages fiscaux au niveau des déductions, etc...), mais il y a également de nombreux autres facteurs qui ne sont pas toujours perçus comme avantage: pas de salaire fixe, il faut regarder soi-même pour avoir des dates, des concerts, il faut soi-même se verser un montant de prévoyance vieillesse, prévoyance sociale, etc...

Donc, si ça marche bien, que le musicien a beaucoup de succès, ça peut devenir une activité très lucrative. Au contraire, si il n'y a pas de concerts, pas de prestation rémunérée, il n'y a RIEN qui rentre, pas un Kopeck...

J'ai de nombreux amis qui essayent tant bien que mal de survivre avec la musique, mais la plupart ont un job à côté, comme employé à temps partiel, parfois dans un tout autre domaine professionnel, histoire d'arriver à nouer les deux bouts à la fin du mois, pour nourrir la famille.
J'ai un ami d'enfance avec qui je faisais de la musique il y a une bonne quinzaine d'années, qui a très bien réussi au niveau musical, qui arrive même très, très bien à en vivre (on parle tranquillement de plusieurs centaines de milliers de francs par année). Son groupe est sous contrat chez Columbia Sony Music Entertainment Germany et ça tourne vraiment très très fort depuis quelques années. Mais c'est une exception...

Pour ma part, avec ce que je "gagne" avec les concerts que l'on donne avec notre groupe, cela arrive tout juste à payer un nouveau clavier de scène de type Nord Stage, quelques câbles et couvrir les frais de déplacement. Si j'arrive à me faire 5'000 à 7'000 Euros par an avec les cachets, c'est déjà très bien. Mais il est impossible de vivre avec un tel montant en Suisse...du moins pas sans avoir un autre job à côté.

[skunk]

Comme j'ai écrit plus haut, en Suisse, nous n'avons pas ce statut d'intermittent du spectacle. En France, un intermittent du spectacle est considéré comme un employé avec un salaire minimal et comporte une succession de contrats à durée limitée/variable tout dépend l'employeur/les employeurs. Mais vous avez le gros avantage d'avoir accès aux droits d'indemnités de chômage.

Chez nous, c'est libéralisé. Le musicien jouit d'un statut d'activité libérale, indépendante. Il est "à son compte", est son propre employeur et doit payer les musiciens qu'il engage. Il y a d'autres avantages (grande liberté, avantages fiscaux au niveau des déductions, etc...), mais il y a également de nombreux autres facteurs qui ne sont pas toujours perçus comme avantage: pas de salaire fixe, il faut regarder soi-même pour avoir des dates, des concerts, il faut soi-même se verser un montant de prévoyance vieillesse, prévoyance sociale, etc...

Donc, si ça marche bien, que le musicien a beaucoup de succès, ça peut devenir une activité très lucrative. Au contraire, si il n'y a pas de concerts, pas de prestation rémunérée, il n'y a RIEN qui rentre, pas un Kopeck...

J'ai de nombreux amis qui essayent tant bien que mal de survivre avec la musique, mais la plupart ont un job à côté, comme employé à temps partiel, parfois dans un tout autre domaine professionnel, histoire d'arriver à nouer les deux bouts à la fin du mois, pour nourrir la famille.
J'ai un ami d'enfance avec qui je faisais de la musique il y a une bonne quinzaine d'années, qui a très bien réussi au niveau musical, qui arrive même très, très bien à en vivre (on parle tranquillement de plusieurs centaines de milliers de francs par année). Son groupe est sous contrat chez Columbia Sony Music Entertainment Germany et ça tourne vraiment très très fort depuis quelques années. Mais c'est une exception...

Pour ma part, avec ce que je "gagne" avec les concerts que l'on donne avec notre groupe, cela arrive tout juste à payer un nouveau clavier de scène de type Nord Stage, quelques câbles et couvrir les frais de déplacement. Si j'arrive à me faire 5'000 à 7'000 Euros par an avec les cachets, c'est déjà très bien. Mais il est impossible de vivre avec un tel montant en Suisse...du moins pas sans avoir un autre job à côté.

Ah ouais effectivement c'est assez complètement différent comme statut en suisse. Mais en France c'est pareille pour en vivre c'est assez difficile à moins de travailler à coter. Mais bon on à le chômage à coter (du moins tout dépend du statut).

Pour le reste c'est clair que la vie est cher par rapport à la France (du moins sur le minimum vital: loyer, bouffe...), en suisse. Sa me rappelle l'époque où j'y ai vécu. Mais bon maintenant il me semble que pas mal de choses on augmenté entre temps...

Mat