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JMJ : considérations diverses...

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  • Bonjour,
    Analog80 a écrit :
    Faut arrêter les légendes urbaines. Jarre sait composer, sait jouer et comme tout musicien et compositeur de ce niveau (de notoriété) il s'entoure aussi des meilleurs dans son domaine. Rien d'exceptionnel.
    Je ne suis pas un spécialiste du parcours de Jean-Michel Jarre, mais d'une part, pour aller dans le sens d'Analog80, je remarque que malgré un père compositeur avec une sacrée notoriété, il a su se faire un nom. J'ai quand même l'impression qu'avec un tel environnement, il a dû en profiter, être une éponge.
    D'autre part, il ne faut pas oublier qu'il a été élève de la classe d'électroacoustique de Pierre Schaeffer au conservatoire en 1970, ce qui tant pour la musique concrète que de l'électronique (un peu moins pour Schaeffer mais il devait avoir des assistants pour tout ce qui concerne l'électroacoustique) le plaçait aux premières loges pour l'enseignement de la musique électroacoustique, avec ses composantes concrètes qu'électronique. Ensuite, il suffit d'écouter ses interviews pour s'apercevoir qu'il connaît bien la synthèse. Ce qui avec un tel enseignement ne m'étonne pas.
    Dans son livre GRM le Groupe de Recherches Musicales - 50 ans d'histoire - Evelyne Gayou écrit à la page 169 :
    (...) Plus près de nous, Jean-Michel Jarre, ancien élève de la classe d'électroacoustique de Schaeffer au Conservatoire, compose Oxygène, en 1977, édité chez Dreyfus Music. En devenant un "tube" commercial, cette pièce va contribuer à faire connaître l'électronique à un large public, mais également l'électroacoustique, car Jean-Michel Jarre a toujours valorisé publiquement son passage dans la classe de Schaeffer, en 1970". En clair, un bel hommage de la part de celle qui est une des mémoires du GRM.

    Envoyé par galettouille Voir le message
    Les réponses ne sont pas simples.
    Un musicien autodidacte c'est quequ'un qui a décidé vraiment lui même de faire de la musique.
    Un musicien passé par la filière classique, il y a des chances pour qu'il ait été un peu poussé par les parents à faire de la musique.

    Au final on a plus de chances de trouver des passionnés dans les autodidactes que dans les élèves de conservatoires.
    Mais il y a des passionnés aussi dans les conservatoires, et quand ceux-ci ont des choses à dire, ils ont davantage d'outils en main pour s'exprimer.

    Par ailleurs il ne faut pas confondre niveau technique et élève en harmonie. Les deux choses peuvent être liées mais pas forcément.
    Un élève en harmonie peut être bridé s'il applique à la lettre quelques bases simples, mais s'il en sort, il bénéficie toujours de ce qu'il a appris.

    Bach a beaucoup innové, il a écrit des choses sublimes, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il avait des très très sérieuses bases techniques et harmoniques. Idem pour Stravinsky.
    Pour l'enseignement, avec les ouvertures d'écoles de musique qui prodiguent un enseignement accessible, dont pour certaines des classes de MAO voire d'électroacoustique, il y a de plus en plus de jeunes musiciens qui viennent apprendre les bases de la musique. De même, dans les conservatoires de Région, l'enseignement n'est plus sclérosé et les musiciens qui en sortent aujourd'hui sont plutôt ouverts à d'autres formes de musique. Quand on regarde la formation d'instrumentistes de jazz mais aussi de rock, on se rend compte qu'ils sont de plus en plus nombreux à sortir des Conservatoires. Pour la créativité, quand on voit ce que fait un Michel Portal, qui est un des meilleurs clarinettistes au Monde (spécialiste de Mozart mais aussi de Boulez) en Jazz, c'est époustouflant. Le guitariste jazz Claude Barthélemy qui est aussi un spécialiste de la musique contemporaine instrumentale (avec des participations auprès de l'Ensemble intercontemporain), sa créativité/création dans ses musiques et improvisations est pour le moins ébouriffante. Dans le bon sens, bien entendu.

    ecdenis a écrit :
    Après si l'on compose avec un clavier ou un piano, il vaut mieux avoir un bon niveau technique, sinon on va vite être limité en terme de variation et d'inventivité. Par contre, si l'on compose avec une feuille et un crayon ( ou tout autre support non instrument), un niveau moyen ou faible ne doit pas gêner l'inventivité.
    Pour ma part, les trucs que j'ai fait qui me plaisent le plus sont généralement ceux que j'ai écrit sur papier et que j'aurai été incapable de trouver si c'était au clavier
    Tout à fait d'accord avec toi, aujourd'hui, je préfère aussi écrire sur partition (via un éditeur de partition), je me sens beaucoup plus inventif, moins limité, et surtout beaucoup plus attentif à la théorie, atonale pour ma part (mais ça passe aussi par le tonal).
    Dernière modification par Invité, 18 août 2012, 19h49.

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