Vidéo censurée.. Du (très) grand n'importe quoi !!

[repris_de_justesse]

[florent_83]

ben sony m'a fait le coup aussi sur un cover de la bande annonce de blade runner 2049, j'ai refait la bande son sans porté atteinte au film ni à l'esprit du film puisque je me suis servi du thème original de vangelis et c'est tout mais j'ai reçu un mail et un avertissement à ce sujet alors que le film est en vente et n'est plus à l'affiche, ils sont plus fort qu'hadopi

[floyer]

[secon degré]C’est plutôt flatteur de voir son interprétation confondue avec celle d’un professionnel... et cela arrive même à des amateurs.[/second degré]

Malheureusement, chez Youtube et autre, on n’est pas le client, mais le produit (temps de cerveau disponible).

[misterphilgood]

Hallucinant ! Ces multinationales qui croient qu'avec le pognon, on achète tout ! vous allez voir qu'un de ces quatre, l'une d'entre elle va acheter le génome humain comme ça on leur appartiendra tous !!!

[floyer]

Les majors détiennent les droits des interprètes récents... même s’il jouent du Bach, et c’est normal si l’interprète a signé un contrat. Le hic, c’est que la détection des œuvres copiées est faite par des algorithmes imparfaits (faux positifs), probablement une condition d’existence de Youtube (sans eux, il y aurait trop de copies piratées... et des procès en vue).

Ainsi si on veut être plus tranquille on est bon pour pour prendre un contrat avec OVH, 1and1 ou autre (ils ne pratiquent pas une telle censure)... mais il faut un degré de technicité plus important (et payer un peu).

[Alain44]

Le hic, c’est que la détection des œuvres copiées est faite par des algorithmes imparfaits

Oui, alors qu'ils les améliorent, ("proche" ne veut pas dire "égal")
et qu'ils laissent les gens poster leur interprétation de Bach !

[floyer]

Si mettre une égalité (ce qui semble trivial a priori) semble être la bonne solution, en pratique c’est sûrement plus compliqué sinon ce serait fait car plus simple : d’une part les contributions sont compressées (MP3), et probablement que pour des raisons pratiques (espace disque) la base des œuvres sous copyrights est stockée sous forme condensée (une sorte d’empreinte des œuvres) et donc incomplète.

EDIT : ici https://stackoverflow.com/questions/...ion-technology il semble que l’algorithme soit conçu pour bloquer des œuvres protégées, même après des modifications. Il y a des mesures pour éviter de le contourner.

Et puis utiliser une plateforme gratuite ne donne aucun droit... même si on peut le regretter.

[galettouille]

L'algorithme de Youtube est très imparfait.
Ci-dessous deux exemples tirés de vidéos que j'ai mises en ligne.

1) ils ont attribué la paternité d'un son de "vent dans des mats de voiliers" à un groupe espagnol, alors qu'ils s'agit d'un enregistrement de radio-france.

2)Ils ont confondu "born to be alive", morceau bien disco, avec "three times a lady" une ballade très tranquille...

Le plus regrettable c'est qu'on ne peut pas rectifier leurs infos. Le formulaire à remplir pour contester la paternité des droits ne permet que de cocher des cases. Aucune proposition ne concerne une erreur de reconnaissance de morceau.

[Erenion]

Ça risque de s’intensifier , voir extrait de cet article du monde


Le Monde - Que peut changer la directive européenne sur le droit d’auteur pour les internautes ?

Le Parlement européen va se pencher, mercredi, sur une réforme très contestée du copyright. Ce texte peut avoir des conséquences directes sur l’utilisation d’Internet.

https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/09/11/que-peut-changer-la-directive-europeenne-sur-le-droit-d-auteur-pour-les-internautes_5353471_4408996.html

Un filtrage des contenus

L’un des points les plus contentieux de la directive est son article 13 : ce dernier obligera tous les sites qui permettent aux internautes de poster du contenu (réseau social, service de vidéo en ligne…) à nouer des accords avec les titulaires des droits d’auteur (de la musique, de l’image, de la vidéo…). Cet accord (et cette rémunération) permettra aux utilisateurs de partager légalement les contenus soumis au droit d’auteur, et aux plates-formes Internet de les laisser faire. Faute d’entente entre les plates-formes en ligne et les ayants droit, les premières devront mettre en place un système pour empêcher la mise en ligne des œuvres protégées.

LES PLATES-FORMES DEVRONT S’ASSURER, POUR CHAQUE CONTENU, QU’UN ACCORD AVEC SES AYANTS DROIT A ÉTÉ NOUÉ

Les plates-formes devront donc s’assurer, pour chaque contenu, qu’un accord avec ses ayants droit a bien été noué, et, si ce n’est pas le cas, d’empêcher leur utilisateur de poster ce contenu. Seront concernés tous les sites qui permettent aux internautes de poster du texte, du son et de la vidéo. Cela signifie concrètement que tous les contenus postés par les internautes seront inspectés, et que, si nécessaire, leur publication sera bloquée.

Comment vont s’y prendre les plates-formes ? La question n’est pas résolue : le texte du Conseil européen se borne à évoquer des mesures « appropriées et proportionnées », tout en excluant « une obligation générale de surveillance ». La directive devrait, en tout cas, prévoir un mécanisme d’appel pour les cas où une plate-forme supprime à tort un contenu.

Les internautes connaissent déjà, du moins partiellement, ce système : c’est YouTube. Le géant de la vidéo en ligne, détenu par Google, a noué avec de nombreux ayants droit des accords pour partager avec eux les revenus publicitaires associés à leurs contenus. YouTube dispose, en outre, d’un système de filtrage sophistiqué, ContentID, destiné à repérer les contenus protégés par le droit d’auteur. Très contesté, à la fois par les ayants droit pour ses insuffisances et par les utilisateurs pour son zèle (il censure fréquemment des utilisations licites, comme la parodie ou le remix), ce système pourrait se généraliser à d’autres plates-formes en ligne.