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Musicien circassien

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  • #16
    Effectivement, la question concerne le statut pro, à savoir si être musicien dans un cirque relève du statut des intermittents ou autre pour les plus anciens ou même toi à cette époque, donc GUSO ou autre chose.
    C'est juste pour ma culture personnelle.
    Et ma curiosité est pleinement satisfaite lorsque tu nous décris la phase de "la roulette qui va bien" !
    Et doublement satisfaite avec ton retour sur Mme Gruss et certainement tous les artistes derrière.

    Merci Lylo, j'ai hâte d'avoir des réponses aux autres questions posées.

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    • #17
      Merci Lylo et kiki pour ce sujet original et très intéressant !
      Claviers, MAO : Korg PA4X-76, Kawai ES-920, NI Komplete A-49, Ableton Live Lite
      Son : Yamaha MG10xu, Elokance ELO-800C, KRK Rokit 5 G2, AKG K702

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      • #18
        Pas à moi le merci, mais à Lylo, rien qu'à lui, c'est son expérience ultra intéressante. :cool

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        • #19
          "Les zikos ont un costume spécifique comme dans la piste aux étoiles ou la vie moderne fait qu'on s'habille comme on le sent ?"

          Alors pas de costumes spécifiques dans le sens costumes a paillettes mais pas comme on le sent, il faut une unité d'orchestre.
          Très simple et sobre à l'époque où j'y était, pantalon noir et chemise blanche, je ne me souviens pas d'une éventuelle cravate et/ou veste noire.
          Et si je privilégie pantalon/chemise dans ma mémoire c'est que j'ai une anecdote a ce sujet.

          Mais une anecdote conflictuelle, gasp ! je ne peux pas vous épargner ça :neutral

          Comme dit plus haut plus ou moins clairement, je m'étais retrouvé tête de turque auprès de quelques zicos qui n'avaient pas toléré mon temps d'adaptation a cette discipline particulière de musicien de cirque (mais ça comme d'autre choses, j'y reviendrai pour développer).
          Quand je suis allé faire le début de saison à Munich heureusement pour moi le plus virulent du lot n'était pas de la première partie du voyage. Néanmoins j'ai du me farcir son second en chef (sachant qu'a cette période je commençais a faire l'affaire tout à fait correctement) qui ne se gênait pas pour me balancer des petites piques.

          Un jour lors d'une conversation qui tournait plus ou moins autour de la tenue justement, ce gars me balance "on t'a dit pantalon noir et chemise blanche, pas pantalon gris et chemise jaune", à sa décharge j'étais mal équipé à l'époque et ma chemise blanche avait côtoyée du linge de couleur dans la machine tout comme le pantalon noir l'avait beaucoup trop visité lui.
          Sa vanne fut la goûte d'eau qui fit déborder le vase car d'autant plus déplacée qu'au cirque Krone l'orchestre est situé en hauteur dans le sombre et donc impossible que les gens voient d'autres couleurs que du blanc et du noir (en plus étant derrière le piano et je ne sais quel musicien j'aurai pu être en slip que ça n'aurai pas gêné).

          Alors j'ai pété un câble et j'ai attrapé le gars et je l'ai collé au mur en lui gueulant dessus et promettant que j'allais le déglinguer s'il recommençait son harcèlement (car en définitive c'était ça).
          Résultat : jusqu'à la fin j'ai eu une paix royale et quand je me suis enquis de savoir comment ça se passait pour le pianiste qui m'a succédé, celui-ci m'a relaté qu'on ne lui disait jamais rien, a mon sens parce que j'avais quelque peut vacciné la troupe relativement à ce poste.
          Et oui, comme déjà dit, le cirque c'est dur et ça fonctionne au rapport de force, avec les animaux... et avec les humains.
          http://deslysproduction.com

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          • #20
            Thanks Lylo.

            La question était basique mais pertinente et la réponse l'est tout autant !
            Je me rappelle des zikos à Django Edwards participaient aux spectacle sur certains sketches. En conséquence, ils avaient un costume tous différents.
            Par contre, on avait plutôt l'habitude de voir les autres en costume à paillette.

            Milieu pas évident même pour des artistes qui devraient normalement être plutôt cool. Un artiste est plutôt cool.
            En fait, dans certains milieux et à certaines occasions, les "plus anciens" vont jusqu'à te faire sortir de tes gonds.
            Prémédité ? Examen de passage ? J'ai connu cela également dans un autre domaine. Cela a duré des années.
            Et là, on a qu'une envie, c'est de les exploser.
            De toute façon, il n'y a pas d'autre alternative.
            Je trouve quand même l'anecdote assez géniale.

            Vivement ta prochaine intervention !

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            • #21
              Il faut tout de même que je précise qu'à cette époque je n'avais pas la souplesse musicale et technique que je possède maintenant. C'est à dire que j'étais un musicien de jazz et de musique classique qui commençait a approcher le monde de la musique de variété en ayant une inertie assez importante liée aux visions de la musique des mondes que je cotoyais mais aussi lié a ma façon de travailler, laquelle façon était en corrélation avec le handicap contre lequel je me suis battu durant 20 ans après avoir eu une tendinite généré par celui-ci (je suis amblyope, myope comme une taupe de l'œil gauche, le droit l'écarte pour prendre toute la vision).
              Pour schématiser, la difficulté que je n'avais pas encore surmonté à l'époque était qu'il fallait que mon côté droit explique a mon côté gauche ce qu'il fallait faire au piano, c'est une image bien sur mais c'est pour dire que si je donnais (donne toujours ?) l'impression de ne pas être réactif c'est que j'avais besoin de temps pour assimiler les infos pour qu'au final tout soit nickel mais pas dans l'instant.
              Cet état de fait a souvent généré de l'incompréhension autour de moi, l'image d'une approche "je m'enfoutiste" alors qu'il n'en était rien. Dans ce milieu du cirque ce fut quelque peu dramatique au début car tout va très vite là dedans, ce qu'il faut assimiler, l'enchainement des morceaux... et l'opinion que les gens se font de toi en relation de ce qu'ils pensent qu'ils peuvent attendre de toi.
              Disons aussi que je sortais de milieux plus tolérants où la musique se faisait de façon plus relaxe (sans pour autant qu'elle soit moins exigeante, je dirai même au contraire).
              Mais comme m'avait dit à l'époque le chef d'orchestre, les gens dans le public s'en fiche de savoir si il y a un ou des remplaçants dans le groupe, il faut que ça tourne jour après jour de la même façon et sans accrocs.

              "Lylo, comment se passaient les répétitions, les représentations ?"

              Donc comme je l'ai laissé entendre, très peu de répétition pour moi, en fait pas du tout au tout début si je me souviens bien. Je suis allé m'asseoir a côté du pianiste lors d'une représentation, je suis allé chez lui (pour jouer sur son Kurzweil ) et j'avais une k7 enregistré lors d'un spectacle pour travailler les morceaux a la maison avec toutes les partitions qu'on m'avait donné.
              Je n'étais pas super a l'aise avec tout ça, ingurgiter deux heures de musique dans ces conditions n'a jamais été ma tasse de thé, je n'aime pas travailler sur des K7 pourries qui ne jouent pas accordées.
              La première année j'ai donc fait l'erreur de me faire une idée générale du truc, un peu travaillé les morceau et je me suis dit que ça allait le faire comme a chaque fois que j'ai été un peu juste pour allé sur scène mais que j'ai toujours des ressources pour m'en sortir.
              Mouais... mais ça c'est dans le monde "normal" au cirque ce n'est pas comme ça que ça se passe, on n'a pas le temps de se racrocher aux branches, on ne peut pas les attraper si on s'est mal préparé.

              Résultat j'ai pataugé lors des premières représentations.

              Déjà les morceaux avaient pris quelques points par rapport a la K7 qui avaient du être enregistrée en tout début de saison, ensuite le passage d'un morceau a l'autre se fait a toute vitesse, le pianiste m'avait conseillé de jeter les partitions par terre mais ça ne suffisait pas... et cerise sur le gâteau, les morceaux ne finissent jamais au même endroit car cela dépend de ce qui se passe sur la piste.
              Par dessus tout ça il faut comprendre qu'il faut absolument écouter le batteur et se plier a son tempo... fluctuant en fonction de la piste, très perturbant quand tu as passé ta vie "précédente" a jouer sur un tempo immuable et quand tu as besoin de ça pour bien te repérer sur la partition.
              Au début j'étais assez souvent paumé, je n'entendais pas forcément qu'on changeait de morceau, ou alors je ratais des changement de son...

              La vraie anecdote, celle qui fut la honte qui s'abattit sur moi de la façon la plus cruelle, celle que j'ai payé cher car lors des toutes première représentation (si ce n'est la première) c'est quand j'avais le père Gruss a accompagner sur l'intro de "Estate" où nous étions tous les deux seuls lui et moi.

              L'orchestre jouait, j'étais a fond dans le truc et puis boum ! tout le monde s'arrête, moi je me retrouve le nez dans les partoches a chercher où on en était et j'entends des voix autour de moi qui essait de me dire quelque chose, là je lève le nez et je vois face à moi Alexis Gruss son sax alto dans la bouche qui me regarde avec des yeux ronds en train de se demander ce qu'il se passe et ce que je fout. Putain, c'était interminable ces quelques secondes, elles durait des plombes le temps que je comprenne qu'on était a cet instant du spectacle, que je savais qu'il allait arrivé, que j'avais cru anticiper comme il fallait mais dont j'avais totalement raté le coche car je m'étais complètement paumé auparavant.
              Je crois me souvenir qu'Alexis a râlé et ouf !! j'ai plaqué les premiers accords afin qu'il puisse démarré son truc.
              Une catastrophe qui m'a collé a la peau durant plusieurs semaines, du moins jusqu'à ce fameux jour où je me suis rebellé a Munich.

              Je suis embêté de ne pas retrouver mes calepins, il faut vraiment que je remette la main dessus. Là je me souviens que cette anecdote avait eu lieu lors d'une représentation pour les scolaires, ce qui fait que ça était d'une importance moindre que si ça avait été ouvert au public.
              Cette période m'a valu d'avoir un jour un pianiste a côté de moi, je n'ai pas très bien compris ce qu'il faisait là, s'il était sensé prendre ma place ou juste donner son avis sur mon potentiel, moi j'étais mortifié car je voyais qu'elle était ma marge de progression, j'avais juste besoin d'un peu de tolérance durant 4 ou 5 représentations avant d'être tip-top dans le truc, ce qui fut le cas surtout à Munich avec les séances qui s'enchainaient.
              Après je ne sais pas si d'une façon générale je faisais bien le job, a l'époque mon jeu était pas mal fourni, peut-être que je jouais trop, je sais juste qu'a l'heure actuelle, si c'était a revivre de a jusqu'à z je m'y prendrai autrement.

              http://deslysproduction.com

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              • #22
                Super ! J'ai retrouvé mes agendas incidemment, ils servaient a caler un dressing, lol un coup de pot que mon regard se soit porté dessus, j'avais complètement oublié.
                Donc j'avais joué dans le cirque en 2002 et en 2003 (j'avais ouvert cet agenda il y a 12 jours mais j'avais mal regardé, j'y avais laissé très peu d'indications).

                "L'organisation d'une journée d'un zikos ? (répète, prestas les unes derrière les autres ?)"

                Ce que je relate au dessus date de mi-janvier 2002, précisément le 15, nous avions deux séances en matinée ce jour là, 10h et 14h. Sans répétition, balancé direct comme le Tourteau dans l'eau bouillante, avec le recule je me dis qu'il fallait être solide pour en sortir la tête haute, ce qui n'était pas mon cas a l'époque.
                Mais a défaut d'être solide je suis combatif et j'y suis revenu le 03 février, je suppose que ces dates étaient liées a des indispos ponctuelles du pianiste en poste. Ce jour là ce fut de nouveau deux représentations a 14h et 17h, les horaires du dimanche apparemment.
                Une représentation le samedi 16 février puis deux autres le lendemain. Ensuite le vendredi 22 février une séance et le lendemain deux séances 14h et 20h30.

                Cela donne donc tout de même 10 séances parisiennes, je pensais que c'était moins. A ce moment là je faisais l'affaire selon les dires de certains et je crois me souvenir d'avoir perçu des signaux de Gipsy Gruss me laissant entendre que ça allait, néanmoins j'avais mes harceleurs sur le dos et moi je n'étais pas a l'aise dans mon jeu même si je voyais bien j'étais dans le truc.

                Et c'est la semaine d'après que nous sommes allé à Munich. Sur mon agenda je vois trois semaines cochées, je pensais avoir fait moins, j'ai des croix pour les représentation sur deux semaines, pas pour la troisième, peut-être parce que c'était devenu la routine.

                Je garde un excellent souvenir de cette période, le musicien qui m'emmerdait le plus n'étant pas là j'ai pu avoir un relationnel plus normal avec le reste de l'équipe et Munich m'a beaucoup plu, du reste j'y suis retourné en vacances avec ma femme il y a quelques années. Nous étions logé dans le cirque Krone (permanent je le rappelle), dans des chambres sous les écuries ce qui fait qu'on entendait les sabots des chevaux qui foulaient le sol tôt le matin. Heureusement le bassiste avec qui je partageais la chambre m'a fait découvrir les bouchons en mousse qui furent de vrais délices pour moi, notamment les nuits où les copains turbulents de la chambre d'à côté faisait la nouba.

                Les conditions de jeu étaient plus confortables qu'à Paris car le cirque étant en dur on était plus a l'abris, notamment de l'humidité. L'orchestre surplombait la piste (a ce sujet les pistes de cirque c'est 13m de diamètre, c'est impressionnant ce qu'il arrivent a faire avec les chevaux là dedans).
                Si j'en crois mes petites croix, nous avions relâche les lundis, une représentation le mardi soir, trois séances le mercredi, deux le vendredi am, deux le samedi, deux le dimanche. Soit 10 représentations/semaine.
                Avec un tel régime j'ai fini par être bien dans mes baskets et j'ai vu que tout devient plus simple a partir du moment où l'on a une telle routine (ce qui est normal mais ce qui apparait rarement auprès de certaines personnes, a savoir que l'expérience ça compte et que sans prendre de recul avec cette donnée il n'est pas légitime de porter un jugement sur un musicien, j'essai de m'en servir pour mon propre jugement... sans toujours y arriver cela dit )

                Il est fort possible que nous ayons un peu répété, entre autre pour intégrer de nouveaux numéros car les artistes en dehors de la famille Gruss vont et viennent. J'ai le souvenir aussi de petites pauses offertes par les artistes faisant leur numéro sur bande, ce qui m'a permis de regarder le numéro de deux Russes qui faisaient du main a main de façon impressionnante, le reste du temps je n'avais pas trop le loisir de regarder ce qui se passait sur piste puisque j'étais concentré sur les partitions et surtout les changements de morceaux, qui comme je le disais, se produisent jamais au même moment.

                En dehors des séances nous avions quartier libre, juste devions nous nous rendre au réfectoire pour manger. Les deux fois où j'ai séjourné avec le cirque et bénéficié de leur cuisine j'ai pris de la bedaine mais je n'ai pas attribué ça qu'à la nourriture, je pense que le stress, le speed réclamé pour être dans le jeu y était aussi pour quelque chose car a cette époque en principe je pouvais manger n'importe quoi sans prendre de poids.

                Le soir nous avions un petit bar en point de chute, j'ai souvenir d'un acrobate qui se joignait parfois a nous, peut-être un palefrenier mais nous étions principalement entre nous.
                J'ai aussi le souvenir d'une troupe de danseuses qui devaient partager le cirque, c'est a dire qu'il devait y avoir une salle de danse là dedans, j'avoue que mes souvenirs sont assez flous. Ça dragouillait de loin mais ça n'avait débouché pour personne, du moins du temps où j'y étais.

                Ouais, c'était chouette !

                http://deslysproduction.com

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                • #23
                  Thanks a lot, vraiment !!!
                  Franchement, je trouve ce récit passionnant avec ces anecdotes.
                  10 prestas par semaine, c'est comme 10 concerts par semaine avec le déplacement en moins, mais quand même.
                  L'attention est là, la tension nerveuse également, ... bravo.
                  Une petite photo, tu as cela en soute ?

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                  • #24
                    Content que ça te plaise.
                    Et non, pas de photos, j'avais juste un minable téléphone portable basique à cette époque.
                    http://deslysproduction.com

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                    • #25
                      Je suis sûr que ça plaît à tout le monde !
                      Poupouye

                      L'abus de Net nuit à la nuit

                      Dave Smith : Prophet 12 - Roland : Intégra-7 - V-Synth GT2 - Acces : Virus TI 2 - Yamaha : Montage 8 - DX7 II E! - Korg : PA4X 76 - Kronos 2 - MicroX - I5-M - Arturia : SPARK CDM - N.I. : Komplete Ultimate et S25 - RME : Fireface 802 et UCX - Focal : CMS65 + Sub - Yamaha : HS8-W - Presonus : Eris 8 - Edirol : UM-880 - AKG : 712

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                      • #26
                        Oui oui c’est un grand plaisir de lire ta prose Lylo sur ton expérience dans le milieu du cirque et tu le fais remarquablement bien lol
                        merci
                        Claviers Nord Stage 2 EX 88, Yamaha Tyros 2, Korg N5, Roland JP-08
                        Expandeurs Yamaha MU50, Roland XV-5050 (srx-02, srx-07), Komplete 11
                        Dans les cordes Cort 115, Jasmine TS95C, ampli Vox AC5
                        http://traitdelumiere.free.fr

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                        • #27
                          Et bien merci pour vos retours les copains, j'ai d'autres choses a raconter, notamment la deuxième saison a Lyon mais je vais essayé de parler d'élargir le propos.
                          http://deslysproduction.com

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                          • #28
                            Eh bien voilà, l'espace t'es entièrement ouvert et dédié ! :cool
                            Il n'y a plus qu'à... continuer !

                            Commentaire


                            • #29
                              Encore, Encore, Encore !!! :up :yumyum :up :peck
                              Roland RD2000, Nord Piano 2 HP, KORG PA900
                              FocusRite Scarlett 6i6, Lucas Nano 300, 2xMonitors CM30,
                              MacBookPro + Logic Pro X + divers VSTs (AU), Zoom Q2n, Boss VE-5

                              Cheminer ou arriver: quel est mon but ? La musique est un chemin infini...

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                              • #30
                                Quel succès !! lol


                                J'essai de trouver le temps, un peu de taf en retard a rattraper là mais je vais faire au mieux.
                                http://deslysproduction.com

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