Cette scène OFF vient en marge du spectacle de grosses pointures nationales et internationales comme Sting l'an dernier et cette année, Indochine, Scorpions, Santana, ...
Hier soir, c'était 2 grandes vedettes dans la même soirée : Julien Clerc et Francis Cabrel.
C'était plein de chez plein, même les accès étaient bloqués par le public. Déjà pour Indochine vendredi dernier, il a été annoncé 11000 personnes alors que la contenance était normalement de 10000. Cherchez l'erreur. Hier soir, cela devait être pareil, je n'ai jamais vu autant de monde et la sécurité n'a pas fait dégager les accès comme l'an dernier.
Les écrans relaient bien le spectacle, et heureusement, car des irrespectueux et avec le verbe facile à cause de la bière arrivent au dernier moment et se plantent devant tout le monde, debout, face à la scène alors que la majorité du public a passé quelques heures à faire la queue. Cela aussi, c'est dommage, car malgré mon positionnement excellent, j'ai eu droit à un 2/3 de scène en visuel.
Pas trop chaud au départ pour aller à ce concert, j'ai accompagné ma moitié. Il est vrai que pour..... 50€ le billet, on avait droit à 2 grands artistes alors que Cabrel se produisait seul aux arênes de Nîmes pour 119€ il y a 2 ans !
Julien Clerc :
Voix exceptionnelle, chansons et mélodies exceptionnelles et éternelles, personnage exceptionnelle.
Sur "Emilie Jolie", il fait jouer à chaque spectacle une fillette différente. Sur ce coup, il a eu un trou de mémoire et a repris la chanson sous les applaudissements du public, cela arrive même au plus grands.
Orchestre composé d'une section de cordes, 1 basse, 1 guitare/clavier, 1 batteur, 1 clavier/cor/accordéon.
Pas pu apercevoir le matos du clavier, il y avait un drap noir qui masquait les claviers principaux, le guitariste avait également 2 claviers dont un Nord.
Magique, beau.
Son puissant, mais confortable.
Comme toujours, l'inconfort provient de la grosse caisse, trop puissante, qui vient occulter le jeu de la basse et mettre un voile sur le reste du jeu des musiciens.
Dommage car c'était vraiment bien.
1h35 de show avec le rappel.
Entre-deux concerts, les roadies et techniciens s'affairent pour débarasser la scène et l'équiper pour le concert suivant, sortir la console de mixage. C'est un ballet intéressant à voir.
Grosse performance technique, car seulement 30 minutes après, Francis Cabrel apparaît !
Et là, c'est encore plus d'1h30 de spectacle fort, bien dosé, bien huilé, sobre.
Spectacle plus rock, la formation l'est du reste, affublée de 3 choristes.
Les musiciens qui ne jouent pas sur un morceau sortent rapidement et reviennent tous en même temps et discrètement pour le morceau suivant.
Son aussi confortable que pour Julien Clerc, moins fort pour la grosse caisse, donc son plus clair.
Groupe qui l'entoure : 1 batteur, 1 guitare, 1 basse, 1 clavier (clavier/bandonéon/accordéon/mélodica), 3 choristes.
Le clavier avait un Nord, très certainement un Stage car il jouait aussi bien du Piano que de l'orgue dessus, mais, surtout, l'orgue était amplifié par une leslie traditionnelle de petite taille, donc certainement une 145 ou une 147. Je les connais, j'avais une 145.
Et ce qui me fait supposer qu'il avait un Stage est qu'il permet de router le son de piano sur une paire de sorties stéréo qui partent vers la console et le son d'orgue sur l'autre paire directement sur la leslie.
Ce n'est qu'une supposition mais très réaliste.
Le son de piano ne passait pas par la leslie, impossible à l'écoute, donc de fortes présomptions du Stage.
Musiciens d'exception qui changent leurs instruments : plusieurs guitares plus ou moins inhabituelles dont 1 dobro, le bassiste alterne la basse acoustique et électrique, le clavier se distingue dans ses impros au bandonéon.
N'étant pas spécialement fan de ces 2 artistes, je reste assez scotché.
C'est beau.
La soirée est belle.
Vendredi soir, je remets cela avec Santana !
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