Avec les différents fonds de Gallica - livres, manuscrits, cartes, images - presse et revues, paroles et musique et partitions - bibliothèque numérique de la Bibliothèque Nationale on a un accès à des archives qui sortent de l'ordinaire. Déjà, pour ceux qui aiment lire, qui possèdent une tablette ou une liseuse pouvant lire les ePubs, qui souhaitent découvrir des ouvrages publiés au XIXe siècle comme les Jules Verne avec les illustrations de l'époque, il y a une liste de 150 livres au format ePub à télécharger : http://gallica.bnf.fr/ebooks?lang=FR#
Pour donner un exemple, j'ai téléchargé, entre autres, le Tour du Monde en quatre-vingts jours (1873), l'île mystérieuse (1875) avec 154 dessins de Férat gravés par Barbant, Autour de la lune (1872) avec des dessins d'Emile Bayard,, De la terre à la lune trajet direct en 97 heures 20 minutes (1868), de Jules Verne, Capitaine Fracasse (1866) illustré de 60 dessins de Gustave Doré...
Côté musique, le fond partitions propose des documents anciens. Comme l'indique la présentation du fonds partition : Si la copie manuscrite reste à l’honneur chez les grands amateurs (cf. la collection copiée par Philidor pour le comte de Toulouse), le procédé d’impression typographique, apparu en Italie en 1501, se modernise avec la gravure et assure une très large diffusion du répertoire savant (religieux, théâtral ou instrumental), comme d’un répertoire plus populaire (chanson populaire, politique ou patriotique). Le XIXe siècle marque l’apogée de l’édition musicale, qui correspond à une pratique familiale ou sociale très importante à tous les niveaux de la société, comme en témoigne le répertoire pour piano, pour lequel sont transcrits tous les airs ou morceaux à la mode. Des albums de chansons, richement illustrés, sont ainsi proposés en étrennes par les grandes revues musicales, tandis que se développe pour la production en feuilles l’ajout d’une couverture illustrée, signée parfois de grands noms des arts graphiques, dont le sujet s’inspire de l’esthétique de l’époque ou de thèmes d’actualité.
Parallèlement à l’imprimé, la partition manuscrite , autographe ou non, tout comme les parties constituant le matériel d’orchestre, annotées et enrichies pour l’exécution, restent des témoins privilégiés, souvent émouvants, de la genèse d’une oeuvre et de ses différents avatars, tout en constituant un objet esthétique appréciable en soi.
e,
Il y a pas moins 9107 partitions proposées comme cette partition de 1505, ce Motet de 1709 ou cette partition de Marcia Del Signore, manuscrit autographe de 1809-1810 de Luigi Van Beethoven. Il y a des trésors à découvrir (mais pas à télécharger) pour ceux qui s'intéressent à la musique classique. Bien entendu, il faut chercher mais même si c'est long, ça mérite l'investissement temps.
Même remarque pour le fonds paroles et musique, il faut chercher dans ces documents qui sont issus de la Phonothèque nationale. La présentation du fonds souligne que Gallica permet ainsi d’entendre le témoignage des voix célèbres enregistrées par les Archives de la Parole, comme celles du capitaine Dreyfus, de Maurice Barrès…, ou le « folklore musical » du Musée de la Parole et du Geste qui succède aux Archives de la Parole en 1928.
Institué en 1938 avec la création de la Phonothèque nationale (dont le département de l’Audiovisuel de la BnF est aujourd’hui le successeur), le dépôt légal du disque permet, lui, de constituer une mémoire irremplaçable de l’édition phonographique. De larges sélections d’enregistrements rares peuvent en être faites et proposées aux internautes, comme celles portant sur les musiques ancienne et baroque éditées entre les années 1930 et 1950, ou sur les musiques du monde publiées pendant la première moitié du XXe siècle.
Dans ce fonds audio, on trouve des documents modernes, des concerts enregistrés, mais aussi on peut écouter des choses émouvantes comme des chansons populaires comme ce Malborough s'en va en Guerre ou ce Compagnon de la Marjolaine chantée par Suzanne Beaumont avec des prises enregistrées en 1928-1929 :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt...item.r=.langFRA priori, on peut télécharger certains fichiers, mais pour ma part, je n'ai pas réussi.
PS : les autres fonds sont aussi intéressants à découvrir, celui des images mais aussi celui des journaux et revues - on plonge là dans l'histoire - les cartes, les manuscrits.
Pour donner un exemple, j'ai téléchargé, entre autres, le Tour du Monde en quatre-vingts jours (1873), l'île mystérieuse (1875) avec 154 dessins de Férat gravés par Barbant, Autour de la lune (1872) avec des dessins d'Emile Bayard,, De la terre à la lune trajet direct en 97 heures 20 minutes (1868), de Jules Verne, Capitaine Fracasse (1866) illustré de 60 dessins de Gustave Doré...
Côté musique, le fond partitions propose des documents anciens. Comme l'indique la présentation du fonds partition : Si la copie manuscrite reste à l’honneur chez les grands amateurs (cf. la collection copiée par Philidor pour le comte de Toulouse), le procédé d’impression typographique, apparu en Italie en 1501, se modernise avec la gravure et assure une très large diffusion du répertoire savant (religieux, théâtral ou instrumental), comme d’un répertoire plus populaire (chanson populaire, politique ou patriotique). Le XIXe siècle marque l’apogée de l’édition musicale, qui correspond à une pratique familiale ou sociale très importante à tous les niveaux de la société, comme en témoigne le répertoire pour piano, pour lequel sont transcrits tous les airs ou morceaux à la mode. Des albums de chansons, richement illustrés, sont ainsi proposés en étrennes par les grandes revues musicales, tandis que se développe pour la production en feuilles l’ajout d’une couverture illustrée, signée parfois de grands noms des arts graphiques, dont le sujet s’inspire de l’esthétique de l’époque ou de thèmes d’actualité.
Parallèlement à l’imprimé, la partition manuscrite , autographe ou non, tout comme les parties constituant le matériel d’orchestre, annotées et enrichies pour l’exécution, restent des témoins privilégiés, souvent émouvants, de la genèse d’une oeuvre et de ses différents avatars, tout en constituant un objet esthétique appréciable en soi.
e,
Il y a pas moins 9107 partitions proposées comme cette partition de 1505, ce Motet de 1709 ou cette partition de Marcia Del Signore, manuscrit autographe de 1809-1810 de Luigi Van Beethoven. Il y a des trésors à découvrir (mais pas à télécharger) pour ceux qui s'intéressent à la musique classique. Bien entendu, il faut chercher mais même si c'est long, ça mérite l'investissement temps.
Même remarque pour le fonds paroles et musique, il faut chercher dans ces documents qui sont issus de la Phonothèque nationale. La présentation du fonds souligne que Gallica permet ainsi d’entendre le témoignage des voix célèbres enregistrées par les Archives de la Parole, comme celles du capitaine Dreyfus, de Maurice Barrès…, ou le « folklore musical » du Musée de la Parole et du Geste qui succède aux Archives de la Parole en 1928.
Institué en 1938 avec la création de la Phonothèque nationale (dont le département de l’Audiovisuel de la BnF est aujourd’hui le successeur), le dépôt légal du disque permet, lui, de constituer une mémoire irremplaçable de l’édition phonographique. De larges sélections d’enregistrements rares peuvent en être faites et proposées aux internautes, comme celles portant sur les musiques ancienne et baroque éditées entre les années 1930 et 1950, ou sur les musiques du monde publiées pendant la première moitié du XXe siècle.
Dans ce fonds audio, on trouve des documents modernes, des concerts enregistrés, mais aussi on peut écouter des choses émouvantes comme des chansons populaires comme ce Malborough s'en va en Guerre ou ce Compagnon de la Marjolaine chantée par Suzanne Beaumont avec des prises enregistrées en 1928-1929 :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt...item.r=.langFRA priori, on peut télécharger certains fichiers, mais pour ma part, je n'ai pas réussi.
PS : les autres fonds sont aussi intéressants à découvrir, celui des images mais aussi celui des journaux et revues - on plonge là dans l'histoire - les cartes, les manuscrits.