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Comment régler le gain et volume sur table de mixage?
Sujet très intéressant et réponses qui le sont tout autant. :super
Je me rends compte que je suis à peu près dans les clous. Au turbin, mon arrangeur est connecté directement sur les Bose L1 sans passer par une table de mixage. je mets le volume de l'arrangeur sur 5 et chaque Bose L1 sur 7.
Ce soir, par curiosité, je vais quand même essayer de mettre tout le monde sur 6, histoire de voir s'il y a une différence notoire.
Dans tous les cas, il faut une méthodologie afin que le son global soit bon.
La véritable difficulté à laquelle je suis en permanence confronté est la suivante : je suis à la lettre le modèle de réglage appris et adapté à la table concernée. En groupe, je me suis aperçu que j'étais malgré tout moins fort que les autres zikos et que je ne sortais pas toujours comme tout le monde en façade.
J'ai compris pourquoi.
Tout le monde n'appliquait pas la même méthode, et surtout, ils n'en avaient pas.
Donc, dans ce dialogue où tout le monde a raison, même dans l'absurde, j'ai souvent augmenté un peu de le gain de chaque piste de ma table sans pour autant salir le son. Augmenter simplement le volume de ma table n'aurait rien amené de plus, car j'étais déjà en bout de course des faders !
Tout cela pour dire qu'il ne doit y avoir qu'un seul préposé à la table, je dirais même plus, qu'un seul préposé AUX tables.
A part l'orchestre pour lequel je suis consulté de temps à autres (sur une antique table analogique !), dans chaque formation depuis 3 ans et pour mon duo, c'est moi qui m'occupe de toute la technique, donc pas de problème.
J'ai une règle d'or : chaque zikos doit entendre l'autre ou les autres et pas seulement lui-même.
J'utilise cette règle pour mon retour en in ear : je récupère la façade et je calque le volume de mes claviers dessus de façon à ce que je ne ressorte pas, mais au contraire, de façon à ce que je sois la pièce manquante de ce puzzle musical. Je viens m'insérer dans le mix de cette façon.
Dernière modification par Invité, 02 novembre 2017, 10h41.
Avant, je réglais mes instruments à 70%, idem pour la table de mixage et pareil pour ma carte son(c'est le schéma de sonorisation que j'ai chez moi).
Puis, j'ai eu un pote(RIP) qui est passé chez moi(il était ingénieur du son chez France Bleu Besançon, musicien à ses heures-avec notamment un magnifique Prophet 5-) et qui m'a dit de pousser au max mes instruments afin d'arriver à 0db(aussi bien quand je ne joue que d'un seul instrument que quand j'en utilise plusieurs à la fois).
Cela permet de retrouver un très lègére saturation(presque inaudible) de manière naturelle sans y ajouter une pédale ou autres effets.
Donc à régler à chaque utilisation suivant le nombre d'instruments qu'on utilise et le niveau de sortie audio de chaque instrument(un Porphet6 n'a pas le même niveau audio de sortie qu'un Juno6).
Par contre, il m'avait précisé qu'il s'agissait d'un type de réglages uniquement dédié aux instruments analogiques afin de limiter le rapport signal/bruit. Dans le cadre d'instruments numériques, il vaut mieux avoir une réserve.
Par contre, il m'avait précisé qu'il s'agissait d'un type de réglages uniquement dédié aux instruments analogiques afin de limiter le rapport signal/bruit. Dans le cadre d'instruments numériques, il vaut mieux avoir une réserve.
My two cents...
Et dédié aux tables analogiques aussi car de la saturation en numérique c'est pas jolie jolie.
Et dédié aux tables analogiques aussi car de la saturation en numérique c'est pas jolie jolie.
J'avais envie de le dire, mais j'ai pas osé :deçu:roll:
Roland RD2000, Nord Piano 2 HP, KORG PA900
FocusRite Scarlett 6i6, Lucas Nano 300, 2xMonitors CM30,
MacBookPro + Logic Pro X + divers VSTs (AU), Zoom Q2n, Boss VE-5 Cheminer ou arriver: quel est mon but ? La musique est un chemin infini...
La première règle c'est qu'il n'y en pas pas vraiment qui s'adapte à toutes les situations sauf celle-ci : "shit in - shit out".
Déjà entre l'analogique et le numérique il y a une distinction à faire. On pourrait pousser le bouchon plus loin en faisant une distinction entre le studio et le live.
Comme il a été dit plus haut, il y a ce fameux rapport signal/bruit et c'est là que tout ce joue. Pour ne pas nous faciliter la tache, tout cela se mesure en décibels... oui mais lesquels?
Dans les grandes lignes le dB est une unité de mesure qui exprime un niveau. On retrouvera couramment sur les consoles des dBu,dBv et des dBFS.
Le dBu est unité de mesure exprimant un niveau électrique référencé par rapport à une puissance de 1mW sous 600Ω (soit 0,775V).
Le dBv est une unité de mesure exprimant un niveau électrique référencé par rapport à 1V.
Le dBFS ou full scale est l'unité de mesure utilisée en numérique.
Donc pour 0,775V on a 0 dBu, pour 1V on a 0 dBv (+2,2 dBu). Avec le numérique tout se complique vu que -18dBFS (ou -20 le débat est ouvert) nous avons une valeur équivalente à +4dBu... Mais qui que quoi dont où et pourquoi?
Grosso modo, en enregistrement piste par piste on essaiera pour chaque source d'obtenir la plus grande amplitude de signal (sans distortion) et on s'occupera des niveaux en post-prod (c'est à ça aussi que servent les faders). Ce qui veut dire en analogique que les gains en pfl tournerons autours des 0dB. Mais attention toutefois en numérique on peut sans soucis s'approcher du 0dBFS (pas clipper hein!) (+20dBu) sans avoir de distortion. En effet, plus il y a de points pour dessiner un cercle plus le cercle ressemblera à un cercle. Donc au plus grande est l'amplitude au moins il y aura de souffle numérique.
En live, beaucoup de "sonneux" travaillent au "gain riding". Ici, c'est la course du fader ainsi que la somme des signaux qui nous intéresse. En effet, faire un beau gain au pfl et avoir un fader sur -50 parce que ce son est décidément trop fort dans le mix est un non sens. On aura donc plutôt tendance à caler tous les faders sur 0 et à mixer au gain. La source nécessitant le plus haut gain ne doit pas entrer dans la zone de distortion.
Ah, j'allais oublier, n'oublions pas que les dB's se calculent selon une échelle logarithmique et que chaque fois qu'on fait x2 il y a 6dB de plus... pensez donc au master...
Donc pour 0,775V on a 0 dBu, pour 1V on a 0 dBv (+2,2 dBu). Avec le numérique tout se complique vu que -18dBFS (ou -20 le débat est ouvert) nous avons une valeur équivalente à +4dBu... Mais qui que quoi dont où et pourquoi?
Sur ma carte Steinberg UR22, le lien entre le niveau analogique et le niveau numérique est réglable via le potentiomètre de gain (entrées) ou de volume (sorties). Du coup, je suppose qu’il n’y a pas de règle.
De plus, avec une telle correspondance, émettre à 0dBFS signifierait émettre à +22dBu. Cela me semble beaucoup (9,7V RMS). À titre d'exemple, le Kronos est limité à +16dBu. Ma UR22, +10dBu.
Dernière modification par floyer, 23 juin 2019, 12h45.
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