Grosse Caisse.
Effectivement la vidéo ne montre ni un bon musicien ni une impro.
Le fonctionnement de l'arrangeur ne se prête pas trop au jeu de main gauche arpégé, il faut en convenir. Il faut quand même un minimum de trois notes simultanées pour qu'il construise un accord basique.
-L'arrangeur ne "se contente" pas de transposer des séquences en fonction des accords joués. Il peut jouer des motifs très différents selon les accords.
Par exemple on peut créer 6 séquences différentes qui seront jouées selon 6 types d'accords qu'on choisit dans une base de 20 types.
Exemple concret :
Je joue un accord MAjeur, il y a un rif de cuivre
Je joue un accord #5, il y a un riff de violons
Je joue un accord m7b5, il fait un Fill de batterie
Je joue un accord 7sus, il fait pouet pouet à la clarinette.
etc...
etc...
Par ailleurs il est injuste de rajouter ou enlever de la valeur au musicien selon qu'il est l'auteur du style qui l'accompagne, ou pas.
Demande-t-on au guitariste d'écrire la musique que joueront le bassiste, le pianiste et le batteur pendant que lui se contente de jouer la mélodie?
Autre chose : qui peut le plus peut le moins. Les arrangeurs ont quasiment tous un séquenceur et un lecteur de mp3.
Si, exceptionnellement un morceau ne se prête pas du tout à l'accompagnement automatique, on l'utilise comme une workstation. On lit du midi ou de l'audio.
Un avantage considérable de l'arrangeur concerne l'improvisation et la créativité instantanée.
On peut sans aucune préparation jouer une mélodie avec d'autres accords que ceux écrits, et changer complètement le type d'accompagnement à la volée.
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