Pour revenir à Linux (ou plutôt "les distributions" Linux), on partait déjà d'une base UNIX, donc, pas d'une page vierge, et le "risque" que j'ai évoqué plus haut est toujours d'actualité: pas de licence propriétaire = pas de SAV, ni d'assurance sur l'avenir.
Dans ces conditions, je vois mal les grands fabricants de claviers s'ouvrir à un développement participatif d'un projet d’interconnexion universel. D'une part à cause de la non-maîtrise et l'absence d'interlocuteur, et, d'autre part, du fait de la crédibilité du projet qu'il faudrait prouver sur au moins trois à cinq ans pour décider les constructeurs à réaliser en pratique une interface avec une telle ressource.
Je ne pense pas être pessimiste en disant cela, ça me paraît plutôt de l'ordre d'un certain réalisme économique.
Ceci dit, cela n'empêchera pas une communauté de développer un OS, implanté sur une machine spécifique, pourquoi pas ? Mais qui, au final, aura combien d'adeptes, réellement ?
Je n'ai aucune idée du nombre de possesseurs de claviers et instruments de tous types qui auraient ce besoin, mais rien que dans le monde des claviéristes, je présume qu'on doit avoir un rapport de l'ordre de 80 % d'amateurs (tous claviers confondus) pour 20 % de pros et sur ce paquet même pas le tiers qui aient la nécessité d'homogénéiser leur "parc" en studio par un système universel. Bien sûr, ce sont des chiffres arbitraires, mais le raisonnement peut être le même dans l'esprit des commerciaux des grands constructeurs.
Mais l'idée est intéressante.
Commentaire