Pauvre petit Al’Bher
Cet hiver chez les Berbères, dans le fin fond du désert, Al'Bher, le petit ver vert, s’est noyé au fond d'un verre
Parti de Tizi Ouzou, sur le dos d'un vieux coucou, il allait chez sa grand-mère, dans le Tassili n'Ajjer
Pauvre, pauvre, pauvre petit Al’Bher
Pauvre, pauvre, pauvre petit ver vert
Juste au-dessus du désert, Un orage a éclaté, des éclairs, des coups d’tonnerre, ça a sacrément bardé
Al'Bher fit tout pour s’accrocher, mais il y eût tellement d’embardées, qu’il a fini par tomber, aspiré par un trou d’air
Sur des kilomètres carrés le désert était désert, mais l’infortuné Al’Bher atterrît au fond d'un verre
Juste un banal verre à thé, avec un liseré doré, qui la veille était tombé, de la bosse d’un dromadaire
Il se dît, y’a pas d’soucis, c’est sûr qu’avec toute cette pluie, le verre sera vite rempli et j'en serai vite sorti...
Oui, mais plus l’eau est tombée, et moins Al’Bher avait pied, il avait juste oublié… qu’il ne savait pas nager
Cet été chez les berbères, on a trouvé dans le désert, tout au fond d’un verre à thé, un p’tit ver tout desséché
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