Une chanson pour toutes les Jeanne, pour toutes les rêveuses, pour toutes celles qui vivent en songe...
Jeanne Poésie
Jeanne aimait écouter le soir, le son du cor au fond des bois
Mais elle n’y restait jamais tard, elle avait peur d’attraper froid
Une fois de retour au château, elle faisait couler un bain chaud
Et s’y perdait pendant des heures, regardant flotter ses humeurs
Jeanne entendait au gré du vent des serpents siffler sur sa tête
Elle trouvait ce son enivrant, tel un parfum qui vous entête
Alors certains après-midi, à l’heure où le corps s’alanguit
Dans la tiédeur de son lit, elle laissait flotter ses envies
Lorsque montaient les sanglots longs et monotones des violons
Jeanne quelle que soit la saison, trouvait parfois le temps trop long
Alors soucieuse de se distraire, elle marchait au bord de la mer
Faisant les cents pas sur la grève, en regardant flotter ses rêves
Jeanne rêvait souvent comme Ulysse de pouvoir faire un beau voyage
Mais sa vie n’était que prémisses, à peine l’esquisse d’une image
Lors pour changer de paysages, elle collait ses yeux aux nuages
Et se réfugiait dans l’abstrait, regardant flotter ses regrets
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