Bonne écoute.
Trois coups résonnent en silence et le brouillard descend
Sur la scène irréelle d’un lieu inexistant
Surgie de nulle part, une femme imaginaire,
S’efface dans la lumière obscure du néant
Dessinant en pensée, dans l’ombre transparente,
Les courbes éthérées du rêve qui la hante
Elle s’avance, invisible, jusqu’à la foule absente
Esquisse une révérence et se met à danser
Rien ne vit, rien ne meurt, rien n’existe que sa peur
Face au vide immense
Pas de cris, pas de pleurs, elle danse, elle danse,
Face au vide immense
Son corps se désagrège à chacun de ses pas,
Mais nul ne peut le voir, car elle n’existe pas
Elle n’est rien ni personne, qu’un reflet d’une idée
Perdue dans un décor qui s’envole en fumée
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