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"MAD".

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  • "MAD".

    Hello everybody, ça va, vous ne dégoulinez pas trop ? Moi si, alors je me terre dans mon bunker, et je compose, au frais.

    « MAD » enfin terminé, après 15 jours d’un travail assez intense.

    Qu'il me soit permis d'en dire plus, pour une fois. Le sujet est d'importance.



    « Maintenant, je suis devenu la Mort, le destructeur des mondes », telle est la phrase issue des textes sacrés Indous, venue à l'esprit d'Oppenheimer, lors du premier test américain de l'arme nucléaire, le 16 juillet 1945 dans le désert du Nouveau-Mexique.
    Un tournant majeur et funeste dans l’histoire de l’humanité.

    Je n’ai pas attendu l’excellent film de Christopher Nolan pour être hanté par ce thème de la Bombe. Comment pourrait-il en être autrement ? Pour moi, il y a un avant et un après cette invention maudite. Depuis, nous vivons dans la quasi-certitude qu’un jour ou l’autre, le pire se produira. Et ces derniers temps, avec les tensions entre Chine, USA et Russie, la guerre froide semble revenir, pire que jamais. Cela peut se produire à tout instant. Comme il a été dit à l’époque, c’est l’équilibre précaire de la terreur, la fameuse doctrine du « Mutually Assured Destruction », qui apparemment ne fait plus aussi peur à nos dirigeants fous, lesquels se menacent de plus en plus d’appuyer sur le bouton. Et nous, contents ou pas, c’est pareil.

    Depuis longtemps je m’intéresse à cette thématique. Après avoir rassemblé beaucoup d’informations sur la WW2 au point d’avoir écrit un gros roman, j’ai eu envie ensuite de m’intéresser de plus près à Jossif Vissarionovich Djougachvili, dit Staline, pendant la WW2 et après et, élargissant le sujet, j’ai commencé à lire sur la guerre froide, Kennedy et Krouchtchev, la crise des missiles de Cuba, Vassili Arkhipov (merci à lui, encore et encore), etc. Passionnant. Mais angoissant aussi.

    J’ai ENFIN osé traiter de thème ! Au moment où vraiment j’y pensais beaucoup, le film est sorti, qui a achevé de me mettre en mouvement. Il y a eu parfaite synchronicité.

    Alors évidemment, c’est un morceau assez grave, éminemment sombre. J’ai pu récupérer des archives sonores et notamment l’enregistrement d’un test atomique, dans les années 50. L’ambiance est très Crimsonienne, au début et à la fin. Mais curieusement, il y a un passage vers la fin qui est très majeur, positif, avec un beau chorus de sax soprano, au cours duquel je me suis payé le luxe de citer le thème d’une autre de mes compositions, « Downtown run ». Une sorte de clin d’œil, si on veut, mais plus que ça, puisque ça cadrait parfaitement, alors que le contexte en est totalement différent. Une curiosité, on va dire.

    C’est mon morceau le plus long. Il y a un énorme boulot sur batterie et percussions, également sur la partie électro. Et je me suis amusé à trafiquer mon piano Rhodes, au début.

    Inventions funestes, mais aussi fabuleuses. Merci infiniment à Harold Burroughs Rhodes pour avoir conçu et réalisé son magnifique piano, dont je ne me lasserai jamais, pure merveille.

    Je vous laisse avec « Mad », pour ceux qui sont d’humeur à aller s’y frotter.


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  • #2
    Salutations musicales ! De même, mes commentaires " là bas "

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