YAMAHA Montage M8x, Montage M7 et Montage M6 ????

[Erenion]

Vous êtes au courant de la rumeur comme quoi Yamaha vendrait le Montage M directement par des boutiques Yamaha ou en choisissant ses revendeurs ?

Non mais pour le moment la plupart des magasins français ne l’affichent pas encore sur leur site en ligne
alors que certaines personnes à l’étranger on déjà pu le commander voir l’ont déjà reçu

d'ailleurs même certaines grosses plateformes ne le proposent pas encore

[lekanut]

Ca n’est pas une rumeur, le Montage M ne sera dispo que chez certains revendeurs autorisés agréés.

(Hammer, je serais bien passé chez toi pour que tu me montres ta maniere de travailler, mais Valence c’est un peu loin de Paris )

[Hammer]

(Hammer, je serais bien passé chez toi pour que tu me montres ta maniere de travailler, mais Valence c’est un peu loin de Paris )

Oui mais toi tu peux aller au Rakap !!!!

[Daviplane]

magnifique . l'aftertouch polyphonique quand on y a gouté on veut plus rien d'autre ou alors du MPE . Je me demande quel va être le succès commercial des versions 6 et 7 qui en sont dépourvues . Qui voudrait d'un CS-80 sans PAFT ? En attendant la cote du CS-80 va probablement subir un ajustement .

Pour citer floyer dans l'autre fil, wait and see, à plus d'un titre...

Que l'AT polyphonique soit vite addictif, j'en suis intimement convaincu. Par contre, que la manœuvre étrange de Yamaha sur l'AT polyphonique du M8x affecte le cours d'un objet de collection comme le CS-80, là, j'ai davantage de doutes

Quoiqu'il en soit, une fois passée la petite frustration initiale qui m'a fait bouder les premières comm' officielles sur le Montage M, j'ai rattrapé mon retard, et notamment sur le blog Sand, Software & Sound de Paul Drongowski, toujours riche en spéculations le plus souvent plutôt pointues technologiquement. On y trouve notamment ce billet sur les dessous du clavier "GEX", exclusif au M8x. En partant des us et coutumes de Yamaha, ainsi que des procédés de gestion du clavier que la firme maîtrise, l'auteur arrive à une conclusion finalement corroborée par une mention dans le dernier Music Production Guide : le GEX est basé sur des capteurs à induction (électromagnétique).

Ça n'a l'air de rien, mais ce système que Drongowski a pisté dans la comm' de modèles de pianos (Transacoustic, NU1XA...), où il est exploité en tandem avec un système de marteaux pour affiner le ressenti du jeu permettrait une lecture de la position de la touche en continu.

EM_induction_key_sensors.jpg
Sur les pianos, c'est une cogitation logicielle à base d'algorithmes propriétaires appliqués les positions d'enfoncement successivement lues qui permet d'extrapoler les nuances de jeu à reproduire. "La sauce secrète de Yamaha est dans le logiciel", dit-il.

L'idée est que Yamaha a probablement "simplement" puisé ces barres de capteurs électromagnétiques dans sa banque de composants déjà développés pour l'utiliser dans le 88 notes du M8x. Bien que dépourvu de mécaniques à marteaux, le GEX mettrait à profit cette lecture continue pour gérer l'AT Poly. Comme je le comprends, puisque les senseurs électromagnétiques, au nombre apparent d'un par touche, peuvent mesurer n'importe quelle position sur la course, ils peuvent aussi mesurer le minuscule débattement qu'on obtient lorsqu'on pèse sur la touche, quand on l'enfonce un peu dans l'élasticité de la butée. Et par là-dessus, les algos magiques de Yamaha interviennent pour générer les messages d'AT Poly, sans même avoir besoin de capteurs spécifiques pour la pression.

Le billet de blog n'est pas immédiatement limpide, puisqu'on y trouve aussi la technique de capteurs optiques, qui "lisent" l'opacité d'une bandelette semi-transparente attachée à chaque touche, système qu'on retrouve aussi sur certaines pédales d'effets, mais qui n'a visiblement pas de pertinence dans le cas du Montage. Heureusement l'auteur est aussi intervenu sur le forum YamahaSynth, où les échanges permettent de clarifier un peu les choses : https://www.yamahasynth.com/forum/ba...key-technology.

En tout cas, c'est un scénario qui est séduisant :

• Yamaha pioche dans sa banque d'organe la barre de capteurs des 88 notes haut-de-gamme, toute prête à resservir, ou peu s'en faut, en tout cas on ne repart pas complètement de zéro ;
• Yamaha lui adjoint les algorithmes ad hoc pour en tirer, en plus de la vélocité, le P.AT ;
• Yamaha n'a (pour l'instant) pas de version 61 ou 76 de cette batterie de capteurs EM, donc : on en reste au clavier FSX avec Channel AT pour le M6/M7.

Et là je comprends Manu quand il nous dit qu'on peut toujours poireauter pour un M6x/M7x
En tout cas, ça me réconcilie un tout petit peu (mais rien qu'un peu) avec la sensation assez inconfortable que les M6/M7 sont des versions "close but no cigar" du vaisseau-amiral 88 notes.

Enfin, l'histoire nous dira peut-être un jour (ou pas !) si une version du FSX avec ces capteurs EM continus est à l'étude, voire même un autre procédé : quand on plonge dans l'armoire à brevets de Yamaha, on trouve des choses assez fofolles, comme le clavier "multi-touch" (aussi vu chez Sand, Software & Sound)

[floyer]

Intéressant cette histoire de capteur à détection continue… (qu’ils soit optiques ou à induction).

Pour le piano, il peut y avoir deux usages : la gestion fine du relâchement de la touche (comme sur mon N1X), ou encore la détection de l’accélération de la touche (comme sur les derniers Clavinova)

Pour l’orgue, rêvons un peu, émuler le B3 dont le clavier avait plusieurs contacteurs, un par harmoniques il me semble

Et j’imagine qu’il peut y avoir bien d’autres usages créatifs.

[Daviplane]

Ah oui, simuler les busbars du Hammond, en effet, application pratique directe. Ou des choses encore plus exotiques sur un clavier, le contrôle du son par relâchement partiel de la touche, ou bien déclarer que la course d'aftertouch est en fait toute la course de la touche, en faisant l'impasse sur la vélocité (c'est un peu comme si on allait titiller l'Expression E, il me semble).
Bien des choses en perspective !